Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Cicéron (0106-0043 av. J.-C.)
Titre conventionnel : [Correspondance (français). 1934-1996]
Titre(s) : Correspondance [Texte imprimé] : lettres 1 à 954 / Marcus Tullius Cicéron ; texte traduit [du latin] par Léopold-Albert Constans, Jean Bayet et Jean Beaujeu ; présentations, notes et commentaires par Jean-Noël Robert
Publication : Paris : les Belles lettres, 2021
Impression : impr. en Italie
Description matérielle : 1 vol. (LXIX-1178 p.) : ill. ; 25 cm
Collection : Editio minor ; 9e
Lien à la collection : Editio minor
Note(s) : Traduction initialement parue dans la Collection des universités de France aux Belles
lettres, 1934-1996. - Bibliogr. p. 1099-1105. Index
Autre(s) auteur(s) : Constans, Léopold-Albert (1891-1936). Traducteur
Bayet, Jean (1892-1969). Traducteur
Beaujeu, Jean (1916-1995). Traducteur
Robert, Jean-Noël (1952-....). Éditeur scientifique
Genre ou forme : Correspondance
Indice(s) Dewey :
937.050 92 (23e éd.) = Histoire antique - Péninsule italienne - 0146-0031 av. J.-C. - Biographie
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-251-45175-6 (rel.) : 55 EUR
EAN 9782251451756
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb46775157d
Notice n° :
FRBNF46775157
Résumé : Cette édition, qui s'appuie sur la traduction de la Collection des Universités de
France, est la première à présenter l'intégrale de la correspondance de Cicéron. La
correspondance de Marcus Tullius Cicéron est l'une des plus abondantes que l'Antiquité
nous ait léguées : près d'un millier de lettres qui représentent un formidable témoignage
à la fois historique, politique, social et personnel, celui d'un citoyen qui se trouvait
au cœur des intrigues au dernier siècle de la République romaine. Elles nous entraînent
dans les coulisses du pouvoir. Elles nous brossent surtout le portrait d'un homme,
avec ses forces et ses faiblesses, ses erreurs et ses doutes, ses incertitudes et
ses contradictions. Elles permettent d'humaniser une figure tutélaire qui laisse percer,
au fil des pages, ses soucis d'homme, ses défauts, ses humeurs, son manque de courage,
son égoïsme, ses sentiments intimes. Était-il toujours sincère ? Certes, non. Le mensonge,
la duplicité, la clabauderie, le goût très romain du trait qui assassine sa cible
sont partout présents… Elles révèlent encore un homme de lettres qui goûte certains
plaisirs plus que de raison et plus fort que sa fortune ne le lui permet, tout cela
en contradiction avec les beaux principes énoncés dans ses traités de philosophie.
Qui eût imaginé Cicéron gourmand jusqu'à s'en rendre malade, ou amateur du plaisir
de la conversation avec « un petit coup dans le nez », comme il l'écrit lui-même.
« Que de plaisanteries qui sont mises dans la correspondance paraîtraient déplacées
si on les rendait publiques », reconnaît-il dans l'une de ses missives. La correspondance
n'offre pas à lire la Vérité, mais bien plutôt la vérité d'un homme qui fut l'une
des plus grandes figures de cette République agonisante et à qui nous devons les fondements
d'une pensée proprement romaine ainsi que l'élaboration d'une philosophie de l'histoire
qui a nourri pour des siècles notre civilisation. Cicéron fut, en son temps, le plus
grand défenseur de la libert [source éditeur]