Notice bibliographique
- Notice
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001 FRBNF46769083000000X
035 .. $a Paris, Institut National de la Statistique et des Études Économiques
100 .. $a 20210428d2011 m y0frea50 fa
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200 1. $a La tertiarisation de l'économie française et le ralentissement de la productivité
entre 1978 et 2008
214 .0 $a [Paris] $c Dares $d 06/2011
230 .. $a 1 ressource électronique
305 .. $a Numéro de : Document d'études (Ministère du travail, de l'emploi et de la santé, Direction
de l'animation, de la recherche, des études et des statistiques. En ligne) = ISSN
2739-1159, 161
330 .. $a En France, comme dans de nombreux pays industrialisés, les gains de productivité du
travail ont connu un tassement régulier lors des trois dernières décennies : dans
le secteur marchand, la productivité du travail – mesurée comme le rapport entre la
valeur ajoutée produite et le nombre de personnes en emploi – a augmenté de 2,6 %
en moyenne par an de 1979 à 1989, de 1,9 % de 1990 à 1999 et de 1,0 % par an de 2000
à 2008. Parallèlement, le processus de tertiarisation s'est poursuivi. Depuis 1978,
150 000 postes sont créés en moyenne chaque année dans les services marchands, alors
que 60 000 sont détruits dans l'industrie.La tertiarisation est souvent présentée
comme un des facteurs à l'origine du ralentissement de la productivité. Pourtant,
si la répartition sectorielle des emplois dans le secteur marchand était restée la
même de 1978 à 2008, les gains annuels moyens de productivité apparente du travail
auraient été de 2,0 % sur la période, alors qu'ils ont été en réalité de 1,9 %, soit
un niveau seulement très légèrement inférieur.Cette apparente neutralité des transformations
de la structure d'emplois cache en réalité deux types d'interaction entre tertiarisation
et évolution de la productivité, dont les effets se compensent quasiment sur la période
étudiée. En effet, dès lors que la productivité diffère selon les branches, une nouvelle
répartition des emplois entre activités va avoir deux types de conséquences sur la
tendance globale de productivité : à long terme, une nouvelle ventilation des emplois
d'une branche dynamique en termes de productivité vers une autre peu dynamique va
entraîner un ralentissement de la tendance de gains de productivité. C'est le cas
sur la période 1978-2008, où la progression de la productivité est ralentie par le
poids croissant de branches peu dynamiques, comme les services orientés vers les particuliers
ou certaines branches des services orientés vers les entreprises, et le déclin de
branches particulièrement dynamiques, comme l'agriculture ou certaines branches de
l'industrie manufacturière. à court terme cependant, une redistribution des emplois
d'une activité peu productive – en niveau et aux prix courants – vers une activité
plus productive va entraîner une hausse de la productivité mesurée pour l'ensemble
de l'économie. C'est ce qui se produit de 1978 jusqu'au milieu des années 1990, par
le biais de transferts d'emplois de secteurs peu productifs en niveau (agriculture
et textile notamment), vers des secteurs davantage productifs (services aux entreprises).
La disparition de ce second mécanisme à partir du milieu des années 1990 contribue
à expliquer le ralentissement de la productivité observé entre les décennies 1980
et 1990, mais pas celui plus récent du tournant des années 2000.Ainsi, le processus
de tertiarisation n'est pas le canal principal du ralentissement tendanciel de productivité
observé lors des trente dernières années. Ce dernier se manifeste davantage au sein
des grandes branches (agriculture, services marchands, construction, et, dans une
moindre mesure, industrie) et de leurs sous-branches, et ce tout particulièrement
entre les années 1990 et 2000. Les gains annuels moyens de productivité perdent en
effet 3,7 points dans l'agriculture entre les décennies 1990 et 2000, 0,8 point dans
l'industrie, 0,3 point dans les services marchands et 2,0 points dans la construction.
Nous n'explorons pas ici les raisons qui peuvent expliquer ce ralentissement de la
productivité à l'intérieur des branches, dont une partie relève certainement de la
baisse de la durée du travail et de la baisse du coût relatif du travail peu qualifié
induite par différentes mesures de politique de l'emploi visant précisément à « enrichir
la croissance en emploi », donc à ralentir la productivité. $2 INSEE
461 .0 $0 46604629 $t Document d'études (Ministère du travail, de l'emploi et de la santé, Direction de
l'animation, de la recherche, des études et des statistiques. En ligne) $x 2739-1159 $v 161
464 .1 $t Autres auteurs : Vicard, Augustin ; Schreiber, Amandine
710 || $3 12317070 $o ISNI000000012288161X $a France $b Ministère du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle $b Direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques $4 070
801 .3 $c 20210428 $b Paris, Institut National de la Statistique et des Études Économiques $c 20210428
930 .. $5 FR-759999999:46769083001001 $a LNUM-21191 $b 759999999 $c Document numérisé $d N
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