Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Tordjman, Hélène
Titre(s) : La croissance verte contre la nature [Texte imprimé] : critique de l'écologie marchande / Hélène Tordjman
Publication : Paris : la Découverte, DL 2021
Impression : 27-Mesnil-sur-l'Estrée : Impr. CPI Firmin-Didot
Description matérielle : 1 vol. (344 p.) ; 24 cm
Sujet(s) : Développement durable
Économie de l'environnement -- Aspect moral
Indice(s) Dewey :
338.927 (23e éd.) = Développement et croissance économiques - Technologie appropriée
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-348-06799-0 (br.) : 22 EUR
EAN 9782348067990
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb46756182f
Notice n° :
FRBNF46756182
Résumé : Fabriquer de toutes pièces des micro-organismes n'ayant jamais existé pour leur faire
produire de l'essence, du plastique, ou absorber des marées noires ; donner un prix
à la pollinisation, à la beauté d'un paysage ou à la séquestration du carbone par
les forêts en espérant que les mécanismes de marché permettront de les protéger ;
transformer l'information génétique de tous les êtres vivants en ressources productives
et marchandes... Telles sont quelques-unes des " solutions " envisagées aujourd'hui
sous la bannière de la transition écologique, du Pacte vert européen ou du Green New
Deal pour répondre tout à la fois à la crise climatique, au déclin de la biodiversité
et à la dégradation de la biosphère. Sont-elles vraiment en mesure de préserver la
planète ? En disséquant les ressorts idéologiques, techniques et économiques de ce
nouveau régime de " croissance verte ", Hélène Tordjman montre que ses promoteurs
s'attachent plutôt à sauvegarder le modèle industriel qui est la cause de la catastrophe
en cours. Alors que de nouvelles générations de carburants " biosourcés " intensifient
une logique extractiviste et contreproductive et que l'élargissement du droit de la
propriété intellectuelle à toutes les sphères du vivant permet à quelques firmes de
s'approprier l'ensemble de la chaîne alimentaire, l'attribution de prix aux " services
écosystémiques ", le développement de dispositifs de compensation écologique ou les
illusions d'une finance prétendument verte stimulent un processus aveugle de marchandisation
de la nature. Loin d'opérer la rupture nécessaire avec le système économique qui nous
conduit à la ruine, ce mouvement témoigne en réalité d'une volonté de maîtrise et
d'instrumentalisation de toutes les formes de vie sur Terre et d'une foi inébranlable
dans les mécanismes de marché. Refuser cette fuite en avant est le premier pas à engager
pour tracer enfin une autre voie. [source éditeur]