Notice bibliographique
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Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Baudelaire, Charles (1821-1867)
Titre(s) : Les fleurs du mal [Texte imprimé] / Baudelaire ; édition établie par John E. Jackson ; préambule inédit de François Cheng,... ; préface d'Yves Bonnefoy
Publication : Paris : le Livre de poche, impr. 2021
Impression : 72-La Flèche : Impr. CPI Brodard et Taupin
Description matérielle : 1 vol. (377 p.) ; 18 cm
Collection : Le livre de poche. Classique
Lien à la collection : Le Livre de poche. Classique
Le Livre de poche
Note(s) : Bibliogr. p. 351-354. Index
Numérotation dans la collection principale : 36067
Autre(s) auteur(s) : Cheng, François (1929-....). Préfacier
Bonnefoy, Yves (1923-2016). Préfacier
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-253-24057-0 (br.) : 4,90 EUR
EAN 9782253240570
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb467409584
Notice n° :
FRBNF46740958
Résumé : Avec Les Fleurs du Mal commence la poésie moderne : le lyrisme subjectif s'efface
devant cette « impersonnalité volontaire » que Baudelaire a lui-même postulée ; la
nature et ses retours cycliques cèdent la place au décor urbain et à ses changements
marqués par l'Histoire, et il arrive que le poète accède au beau par l'expérience
de la laideur. Quant au mal affiché dès le titre du recueil, s'il nous apporte la
preuve que l'art ici se dénoue de la morale, il n'en préserve pas moins la profonde
spiritualité des poèmes.D'où la stupeur que Baudelaire put ressentir quand le Tribunal
de la Seine condamna la première édition de 1857 pour « outrage à la morale publique
et aux bonnes moeurs » et l'obligea à retrancher six pièces du volume - donc à remettre
en cause la structure du recueil qu'il avait si précisément concertée. En 1861, la
seconde édition fut augmentée de trente-cinq pièces, puis Baudelaire continua d'écrire
pour son livre d'autres poèmes encore. Mais après la censure, c'est la mort qui vint
l'empêcher de donner aux Fleurs du Mal la forme définitive qu'il souhaitait - et que
nous ne connaîtrons jamais. [source éditeur]