Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté. Image fixe : sans médiation
Auteur(s) : Samman, Rima (1966-....). Illustrateur
Prudhomme, Sylvain (1979-....)
Titre(s) : L'amour se porte autour du cou [Texte imprimé] / [photographies retravaillées par] Rima Samman ; [texte de] Sylvain Prudhomme
Publication : Trézélan : Filigranes éditions, DL 2020
Impression : impr. en Italie
Description matérielle : 1 vol. (77 p.) : ill. en coul. ; 24 cm
Indice(s) Dewey :
779.930 685 (23e éd.) = Photographies - Recueils ou collections - Thème de la famille
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-35046-502-9 (rel.) : 27 EUR
EAN 9782350465029
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb466665937
Notice n° :
FRBNF46666593
Résumé : “Enfant, j'étais captivée par l'imaginaire fantasmagorique qui débordait de l'album
de famille de mes parents. J'aimais beaucoup m'y plonger en mes heures perdues, surtout
à l'heure de leur sieste. Je me racontais alors un tas d'histoires romancées, inspirées
des films égyptiens diffusés alors à la télé libanaise. Plus tard, j'avais quitté
le Liban en emportant une seule photo dans ma valise : celle de mon petit copain en
maillot de bain, me souriant sur la plage. Mes photos de famille, le besoin de les
(a) voir ici chez moi en France, est arrivé bien plus tard. Je ne pourrai pas dire
quand exactement. Mais depuis quelques années, je remarquais que ma mère me les concédait
de plus en plus volontiers à chaque passage au Liban. Alors je me suis demandé si
l'âge avançant, ma mère ne cherchait pas à me léguer via ces photos, une mémoire de
famille faite justement pour être transmise et enrichie d'ascendant en descendant.
Et si, comme dans une passation de bijoux de famille, elle ne me chargeait pas inconsciemment
de les confier un jour à mon tour à mes nièces et neveux, faute d'avoir moi-même d'enfants.”
R.S. “À partir d'un certain nombre d'années après la mort, le visage ne change plus.
La netteté des traits, le feu des pupilles, le brillant du regard demeurent. Le temps
est vaincu. L'être cher est là, devant nous, en photo, et le sera à tout jamais. Nimbé
d'une aura éternelle. L'usure n'a plus de prise sur lui. Son portrait n'est plus seulement
un portrait: il est l'être disparu lui-même. Inaccessible au temps désormais. Intouché.
Intouchable. Vivant. Et ainsi dans les siècles des siècles. De toutes et tous que
reste-t-il à la fin? Quelques photos. Un portrait que l'on se transmet, que l'on ressort
de loin en loin pour montrer aux petits-enfants et aux arrière-petits-enfants qui
était Oncle Pierre, qui était Mamie d'Oran.” S.P. [source éditeur]