Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Wilms Montt, Teresa (1893-1921)
Titre(s) : Inquiétudes sentimentales [Texte imprimé] / Teresa Wilms Montt ; traduit de l'espagnol et présenté par Monique-Marie Ihry
Publication : Capestang : Cap de l'étang éditions, DL 2020
Description matérielle : 1 vol. (176 p.) ; 21 cm
Collection : Collection bilingue ; 9
Lien à la collection : Collection Bilingue (Capestang)
Autre(s) auteur(s) : Ihry, Monique-Marie (1953-....). Traducteur
Autre(s) forme(s) du titre :
- Titre(s) parallèle(s) : Inquietudes sentimentales
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-37613-065-9 (br.) : 19 EUR
EAN 9782376130659
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb46603790s
Notice n° :
FRBNF46603790
Résumé : La poète chilienne Teresa Wilms Montt (1893-1921) eut l'occasion d'entretenir une
étroite amitié avec des artistes et intellectuels influents au cours de ses nombreux
voyages. Entre 1912 et 1915, elle rencontra des féministes, des syndicalistes ainsi
qu'une pléiade de réformistes qui eurent beaucoup d'influence sur elle. Tout comme
la grande poète chilienne Gabriela Mistral, elle publia des articles dans la revue
Nosotros de Buenos Aires. Le titre Inquiétudes sentimentales du recueil de Teresa
Wilms Montt (1917) publié sous le pseudonyme Thérèse Wilms, évoque une écriture intimiste
et romantique. L'œuvre est composée de 49 poèmes en prose poétique dans lesquels l'auteure
fait référence à l'amour, la souffrance, la solitude et la mort, le tout renvoyant
à une expérience personnelle. Inquiétudes sentimentales n'est pas à proprement parler
un journal intime, mais il s'en rapproche. Ce sont des poèmes écrits à la première
personne d'une grande poéticité rédigés au fil des jours et de l'émotion. L'auteure
écrira dans le poème XXXVI : «Je crie et l'écho de ma voix me fait peur; c'est un
écho venant de l'intérieur; un écho tourmenté, spasmodique : l'écho douloureux d'un
être qui n'est jamais parvenu à étancher la soif d'amour qui le dévore». Amour, passion,
survie et mort sont étroitement liés dans cet ouvrage très émouvant magnifiquement
écrit. Errance, quête infinie d'amour, inquiétudes sentimentales régissant le cœur,
meurtrissant une âme fébrile rongée par l'absence, douleur infligée par ce besoin
de liberté qui l'avait poussée dans d'autres bras au cours d'une relation conjugale
conflictuelle, la privant à jamais de ce qu'elle avait de plus cher au monde : ses
deux petites filles. Répudiée conjointement par sa famille et son époux, elle fut
enfermée de force dans un couvent dont elle réussit à s'échapper. Elle dut faire ensuite
le deuil d'Anuari, un ami très cher qui avait mis fin à ses jours. L'auteure, fuyant
une réalité qu'elle ne pouvait [source éditeur]