Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Rappe, David
Titre(s) : Espoirs déçus [Texte imprimé] : engagements antifranquistes et libertaires durant la transition démocratique espagnole / David Rappe ; avant-propos de Freddy Gomez
Publication : Lyon : Atelier de création libertaire, 2020
Impression : 58-Clamecy : Impr. Laballery
Description matérielle : 1 vol. (157 p.) : ill. ; 21 cm
Note(s) : Bibliogr. et filmogr. p. 135-136
Autre(s) auteur(s) : Gomez, Freddy. Préfacier
Sujet(s) : Pensiot, Bernard (1948-2018)
Anarcho-syndicalisme -- Espagne -- 1945-1990
Anarcho-syndicalisme -- France -- 1945-1990
Confederación nacional del trabajo (Espagne)
Indice(s) Dewey :
335.830 92 (23e éd.) = Anarchisme - Biographie
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-35104-144-4 (br.) : 12 EUR
EAN 9782351041444
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb46572103d
Notice n° :
FRBNF46572103
Résumé : Structurée autour de la trajectoire militante « espagnole » de Bernard Pensiot (1948-2018)
– qui lui valut, comme son copain Victor Simal, d'être encabané à la Modelo de Barcelone
huit mois durant –, l'étude de David Rappe relève d'un double pari : rendre hommage
à cet activiste de l'ombre et tenter, sans mythification ni simplification historique,
de restituer ce qui se joua autour de cette météorique reconstruction-déconstruction
de la CNT (Confédération nationale du travail) de la fin des années soixante-dix.
Période qui amena aussi Bernard à se consacrer, lors de sa détention, au grand mouvement
des prisonniers d'Espagne regroupés dans la Coordination des prisonniers en lutte
(COPEL) pour l'amnistie générale. Espoirs déçus marque un nouveau jalon dans l'histoire
de cette période où, par un effet un peu mécanique de volontarisme et de réémergence
mémorielle conjugués, la CNT sembla retrouver une clarté seconde et réinventer un
possible perpétuel. À vrai dire, nous y avons cru, ou plutôt nous croyions qu'elle
avait toutes les raisons de renaître, porté·es que nous étions par l'illusion qu'aucun
mouvement libertaire conséquent ne pouvait exister en Espagne, terre d'anarchisme
par excellence, privé de son axe central, à savoir son organisation de classe… La
focale qu'adopte David Rappe dans son texte offre une vision éclairante sur une frange
remuante du jeune mouvement libertaire espagnol qui, à partir de 1976, se développa,
sur les marges d'une CNT ouverte à tous les vents, en recyclant des pratiques quotidiennistes
issues de 1968, corrélées à certaines appétences pour le spectacle de la lutte armée.
C'est une histoire d'autant plus mal connue que celles et ceux qui la firent, la vécurent
et, pour nombre de ses protagonistes, s'y brûlèrent les ailes ; ils se voulaient plus
adeptes des parcours buissonniers que des sentiers balisés. C'était ne rien comprendre
à la logique même de ladite transition-transaction « démocratique » dont le principal
projet, [source éditeur]