Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Kielar, Wieslaw (1919-1980)
Titre(s) : Anus mundi [Texte imprimé] : cinq ans à Auschwitz / Wieslaw Kielar ; traduit de l'allemand par Frank Straschitz ; préface de David Rousset ; [avant-propos de Mieczyslaw Kieta]
Traduction de : Anus mundi
Publication : Paris : les Belles lettres, 2020
Impression : 01-Péronnas : Impr. SEPEC numérique
Description matérielle : 1 vol. (578 p.) : ill. ; 19 cm
Collection : Le goût de l'histoire ; 9e
Lien à la collection : Le Goût de l'histoire
Autre(s) auteur(s) : Straschitz, Frank. Traducteur
Rousset, David (1912-1997). Préfacier
Kieta, Mieczysław (1920-1984). Préfacier
Sujet(s) : Konzentrationslager Auschwitz
Genre ou forme : Récits personnels
Indice(s) Dewey :
940.531 853862 (23e éd.) = Guerre mondiale, 1939-1945 - Ghettos et camps d'extermination - Pologne - Auschwitz
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-251-45084-1 (br.) : 15 EUR
EAN 9782251450841
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb46527920c
Notice n° :
FRBNF46527920
Résumé : La vie de Wieslaw Kielar bascule le 14 juin 1940 ; à 21 ans, il est déporté au camp
d'Auschwitz, tout juste créé par le général SS von dem Bach-Zelewski. Il devient le
n°290. Il y vivra 5 ans. Son témoignage est publié en Pologne en 1972. Son titre,
Anus mundi (L'anus du monde), reprend l'expression du médecin SS Heinz Thilo pour
qualifier le camp d'extermination d'Auschwitz. Le docteur Kremer, un autre officier
SS, consigne ce terme dans son journal intime, notant qu'en comparaison « l'Enfer
de Dante apparaît presque comme une comédie ». Sa propre survie, à l'instar de celle
de Primo Levi, demeure pour Wieslaw Kielar un mystère. À la fois témoin et victime
des punitions arbitraires qui rythment le quotidien d'Auschwitz, il détaille la terrible
hiérarchie instituée par les nazis entre les prisonniers. Le développement du camp,
les nouveaux arrivants, la routine des exécutions qui s'accélère durant la dernière
année de sa détention, sont décrits avec précision et minutie. On assiste aussi, au
milieu de l'enfer, aux multiples tentatives d'évasions, à la révolte du Sonderkommando
le 7 octobre 1944, ainsi qu'à l'histoire d'amour entre Edek et Mala. Aucune analyse
politique ni psychologique ne sont proposées dans ce livre. Celui-ci a la force et
l'authenticité d'une photographie. Wieslaw Kielar s'affronte à la nécessité de relater
l'inconcevable aux générations futures. Ce faisant, il concrétise la banalité de l'horreur
dans les camps. Nulles traces de peur, de colère ni d'incrédulité ne filtrent dans
son témoignage. La réédition de ce livre, indisponible depuis de nombreuses années,
est indispensable en tant qu'elle fait entendre la voix d'un des premiers déportés
politiques du camp d'Auschwitz. Reprise de l'édition de Robert Laffont, 1980. [source
éditeur]