Notice bibliographique
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Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Pasolini, Pier Paolo (1922-1975)
Titre(s) : La ricotta [Texte imprimé] ; La Terre vue de la Lune ; Qu'est-ce que c'est, les nuages ? / Pier Paolo Pasolini ; textes établis par Silvana Cirillo ; préface de Franco Zabagli ; traduction coordonnée par Lucie Comparini
Publication : Paris : Grenelle, DL 2020
Impression : impr. en Italie
Description matérielle : 1 vol. (126 p.) : ill. en coul. ; 21 cm
Collection : Roma livres
Lien à la collection : Roma livres
Note(s) : Trad. de : "La ricotta" ; "La Terra vista dalla Luna" ; "Cosa sono le nuvole?"
Autre(s) auteur(s) : Cirillo, Silvana. Éditeur scientifique
Zabagli, Franco (1959-....). Préfacier
Comparini, Lucie (1964-....). Directeur de publication
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-36677-228-9 (br.) : 14 EUR
EAN 9782366772289
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb465263078
Notice n° :
FRBNF46526307
Résumé : « La Ricotta » (épisode de « Ro.Go.Pa.G. », 1963) raconte la tentative de tourner
un film sur la passion du Christ, avec des tableaux vivants inspirés d'importantes
peintures de retable ; en réalité il donne à voir, sous un point de vue grotesque,
les sordides coulisses de toute la troupe, symbole de l'homme moyen, indifférent à
la vie tout comme à la mort des autres. Même à celle de l'un d'entre eux, qui mourra
sur la croix, rempli de ricotta, avant même d'avoir pu jouer son rôle. « La Terre
vue de la Lune » (épisode de « Les Sorcières », 1967), se déroule entre des bidonvilles
romaines et le Colisée. Né du récit Il Buro e la bura, et écrit et mis en images par
des bandes dessinées hautes en couleurs de Pasolini lui-même, rappelle les comédies
de Charlot ou les bandes dessinées de Donald. « Qu'est-ce que c'est, les nuages ?
» ( épisode de « Capriccio all'italiana », 1968), peut être considéré comme une relecture
métathéâtrale de l'Othello de Shakespeare, confié à une compagnie de marionnettes
pensantes, qui derrières les coulisses s'interrogent avec mélancolie sur le destin
qui relie chacun d'entre eux à son rôle. Ils trouvent la paix seulement quand, détruites
par le public et jetées dans un dépotoir, ils voient pour la première fois les nuages
et ils comprennent « l'éblouissante et merveilleuse beauté du cosmos ». Jago fut la
dernière splendide interprétation de Toto, qui mourut avant de pouvoir voir le film
terminé dans « Capriccio all'italiana ». [source éditeur]