Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : électronique
Auteur(s) : Staël-Holstein, Germaine de (1766-1817)
Titre(s) : Réflexions sur le suicide [Texte électronique] / Germaine de Staël
Publication : [Montpellier] : publie.net, 2011
Description matérielle : 1 ressource dématérialisée
Taille de la ressource : 0.99 Mo
Détail : 1 fichier : EPUB
Collection : Classiques
Lien à la collection : Classiques (Montpellier)
Sujet(s) : Suicide
Suicide -- Religion -- Christianisme
Indice(s) Dewey :
179.7 (23e éd.) = Respect et mépris de la vie humaine
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-8145-0562-9 : 1,99 EUR
EAN 3612220349264 (fichier EPUB)
EAN 9782814505629 (multiformat)
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb458598824
Notice n° :
FRBNF45859882
(notice reprise d'un réservoir extérieur)
Résumé : Germaine de Staël, qui signe "Necker, baronne de Staël-Holstein" a vécu la Révolution
française aux toutes premières loges si elle échappe au massacre, elle connaîtra
l'exil, puis la haine privée de Napoléon Bonaparte, et n'aura que trois brèves années
pour profiter de son retour en France. Et quelle rage, chaque fois qu'on lit quelque
chose qui la concerne, de constater une fois de plus que sa vie de femme, voire sa
vie sentimentale, passent avant l'oeuvre même: oui, sa relation avec Benjamin Constant
a compté, mais elle a aussi croisé Goethe et Schiller, et est accueillie dans ses
voyages en politique de haut rang. Sand ou Balzac ne s'y tromperont pas mais on
continue de faire peser sur l'importance de Germaine de Staël les préjugès qui s'exercèrent
à son égard. C'est une écrivain, écrivaine comme vous préférez, majeure, émergeant
depuis ces mêmes fissures où surgit Chateaubriand, là où le monde est un chaos en
dérive, où on tue parfois pour rien apprentissage pour nos nouvelles époques de
crise. Et dans son approche, qu'elle soit narrative comme dans "Delphine", ou si moderne
dans "De l'Allemagne", mêlant tous les genres, ou purement réflexive dans ces "Réflexions
sur le suicide", c'est bien le centre de gravité qui se déplace. Sexes à égalité,
et plus question de sacrifice. Voir comment elle reconstruit, à la fin de ces "Réflexions
sur le suicide", le protrait de l'anglaise Jane Gray. Dans ses dernières années d'exil,
elle passera de Petersbourg à Stockholm, d'où l'adresse de ce texte, publié en 1814.
Mais ne pas s'attarder à la politesse de forme, pour le prince qui paye : dessous,
volcan. FB [source éditeur]