Notice bibliographique

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Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : électronique

Auteur(s) : Londres, Albert (1884-1932)  Voir les notices liées en tant qu'auteur

Titre(s) : Chez les fous [Texte électronique] / Albert Londres

Publication : [Montpellier] : publie.net, 2012

Description matérielle : 1 ressource dématérialisée

Taille de la ressource : 1.26 Mo

Détail : 1 fichier : EPUB

Collection : Classiques

Lien à la collection : Classiques (Montpellier) 



Sujet(s) : Hôpitaux psychiatriques -- France -- 1900-1945  Voir les notices liées en tant que sujet

Genre ou forme : Récits personnels  Voir les notices liées en tant que genre ou forme

Indice(s) Dewey :  616.890 231092 (23e éd.) = Soins infirmiers en psychiatrie - Biographie  Voir les notices liées en tant que sujet


Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-8145-0590-2 : 0,99 EUR
EAN 3612220351700 (fichier  EPUB)
EAN 9782814505902 (multiformat)

Identifiant de la notice  : ark:/12148/cb45859871g

Notice n° :  FRBNF45859871 (notice reprise d'un réservoir extérieur)


Résumé : Albert Londres (1884-1932) a laissé son nom a un des grands prix internationaux de journalisme. On connaît ses reportages sur les bagnes : journalisme d investigation, mais qui passe d abord par la capacité de l écriture à proposer après coup le chemin même de l enquête et son enjeu humain. Grandeur de ceux-là à ce qu ils ne jugent pas, mais construisent l humain au point exact où la révolte même, ou la peine, ou le partage, deviennent incontestables. En 1925, pas question de forcer officiellement la porte des asiles. Il y entrera quand même (et s'en fera 9 fois expulser), parfois se faisant passer pour l assistant du dentiste. C est plus facile en province. Et c est hallucinant. La folie est une punition, qu on redouble dans le traitement asilaire. Misère de ces mouroirs sans hygiène, et 80 000 enfermés... Hauteur d Albert Londres : ne pas contourner les internements forcés, familiaux ou administratifs, suivre un patient guéri, quand son village d origine se referme devant lui comme devant une bête malfaisante. Et entrer dans les cachots sculpter visages, mots et voix avec la même attention et la même ouverture. Une psychiatrie tâtonnante, qui garde les cerveaux dans des pots de chambre (hallucinant chapitre), qui peut laisser tremper les gens 36 heures dans l eau tiède, la tête seule dépassant, ou nourrir de force les patients par intubation nasale, mais qui ne dispose d aucun médicament contre l angoisse. On ne vient pas ici lire et publier Chez les fous par besoin d exotisme, ou se rassurer sur la psychiatrie d aujourd hui. On est dans le même choc et la même densité humaine que Raymond Depardon a rapporté de San Clemente. On croise aussi, en ouverture et clôture du livre, un précurseur : le Dr Toulouse, la même année qu il accueille le jeune Antonin Artaud à Paris. La dénonciation politique d Albert Londres quant aux lois de 1838 qui organisent le système asilaire est violente. Mais, parmi les patients, il aurait pu croiser Camille Claudel. Et tous ces visages qu on vient accueillir dans ce livre, on sait le traitement que leur réserve, en masse, le régime de Pétain en 1940. Ce livre est aussi une part de notre inconscient. FB [source éditeur]


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