Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Rohr, Angela (1890-1985)
Titre(s) : L'exil éternel [Texte imprimé] : une traversée du goulag / Angela Rohr ; traduit de l'allemand par Jean-Jacques Briu
Publication : Paris : les Arènes, DL 2019
Impression : 61-Alençon : Normandie roto impr.
Description matérielle : 1 vol. (485 p.) ; 22 cm
Note(s) : La couv. porte en plus : "J'étais médecin au goulag"
Autre(s) auteur(s) : Briu, Jean-Jacques (1946-....). Traducteur
Sujet(s) : Rohr, Angela (1890-1985)
Camps de concentration -- URSS -- 20e siècle
Genre ou forme : Autobiographie
Récits personnels
Indice(s) Dewey :
365.450 947 (23e éd.) = Établissements pour les prisonniers politiques et les groupes de personnes apparentés
- Europe de l'Est Russie
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-7112-0016-0 (br.) : 24,80 EUR
EAN 9782711200160
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb45664064n
Notice n° :
FRBNF45664064
Résumé : Pour le conservateur du musée de l'association Mémorial à Moscou, ce « récit au regard
perçant » est l'un des meilleures livres jamais écrits sur le goulag.Pendant plus
de trente ans, ces pages saisissantes reposèrent dans un tiroir. Il fallut attendre
1989 pour voir ce récit imprimé par une petite maison d'édition autrichienne, à titre
posthume. C'est un chef-d'œuvre qui sort aujourd'hui de l'oubli.Issue de l'aristocratie
autrichienne, Angela Rohr parcourt l'Europe du début du XXe siècle et fréquente les
milieux littéraires, scientifiques et politiques : les expressionnistes, les dadaïstes,
Freud, Brecht, Rilke…Elle s'essaie à l'écriture, étudie la médecine à Paris, à Berlin
et à Vienne, s'initie à la psychanalyse.Avec son mari, elle rejoint l'URSS avec ferveur
pour participer à la construction de la « société nouvelle ». Après l'invasion de
l'Union soviétique par la Wehrmacht en 1941, ils sont arrêtés parce qu'ils sont autrichiens.
Son mari disparaît et Angela est condamnée à cinq ans de Goulag. À l'issue de sa peine,
elle est assignée à la relégation définitive,l'« exil éternel ». C'est seulement après
la mort de Staline qu'elle peut rentrer à Moscou, en 1957. Elle meurt en 1985, dans
la misère, sans savoir que son œuvre survivra.L'auteure, qui a passé seize années
au Goulag, n'explique pas. Elle décrit, dans un style dépouillé, sans artifices ni
fioritures, avec une apparente froideur et parfois même quelques pointes d'ironie.
C'est d'autant plus bouleversant. Avec son récit au scalpel sur l'humanité broyée
par la folie concentrationnaire, Angela Rohr prend place aux côtés des grands témoins
du Goulag, Alexandre Soljénitsyne, Evguénia Guinzbourg ou Varlam Chalamov. [source
éditeur]