Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Parant, Jean-Luc (1944-2022)
Titre(s) : Manifeste et boule de gomme [Texte imprimé] / Jean-Luc Parant ; introduction de Kristell Loquet ; postface de David Lespiau
Publication : Genève : Éditions Héros-limite, DL 2018
Impression : 53-Mayenne : Impr. Floch
Description matérielle : 1 vol. (58 p.) ; 18 cm
Collection : Feuilles d'herbe ; 28
Lien à la collection : Feuilles d'herbe
Note(s) : Diffusé en France
Indice(s) Dewey :
709.2 (23e éd.) = Beaux-arts et arts décoratifs - Biographie
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-940517-86-2 (br.) : 8 EUR
EAN 9782940517862
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb456396866
Notice n° :
FRBNF45639686
Résumé : Si Jean-Luc Parant a fait des sculptures de boules son identité artistique, il ne
s'est pourtant pas limité à cette seule pratique. Au cours des années il a développé
un travail parallèle, qui n'est éloigné du premier qu'en apparence: il reproduit des
œuvres d'art connues, refait des Beuys, des Filliou, des Michaux, des Dubuffet, des
Sol Lewitt... Par cet acte de faussaire, il ne cherche pas tant à confondre des originaux
qu'à offrir à tout un chacun la possibilité de s'approprier à moindre frais le patrimoine
de l'histoire de l'art. Car, il le répète, les œuvres d'art ne devraient pas être
la propriété d'une poignée d'élites, mais un bien à destination et à disposition de
tous... De la même façon qu'une boule est une forme élémentaire, aisément recopiable,
infiniment reproductible, facilement accessible à tous ceux qui voudraient se faire
pour eux-mêmes un «Jean-Luc Parant». Cette œuvre exigeante et généreuse, qui ne cesse
de questionner la notion de propriété «de» et «dans» l'art, il semblait donc logique
de la prolonger en offrant à chacun la possibilité de se constituer son propre musée.
Non par un acte de possession égoïste, mais dans l'idée que chacun est à sa façon
un créateur. Et que chaque créateur est quelque part un résistant. Car si les grandes
œuvres portent en elle la «liberté d'être copiées», c'est aussi parce qu'elles possèdent
intrinsèquement «la liberté d'appartenir à tous». Copier, pour Jean-Luc Parant, est
donc à la fois un geste politique et humaniste. Il s'en explique dans ce petit texte
en forme de manifeste, où ce qui est en jeu, au final, c'est la nature même de sa
pratique et de sa conception de l'art. Paru initialement en 2007 aux éditions Al Dante,
alors que Jean-Luc Parant était en examen et dans l'attente de son procès, ce petit
texte est désormais introuvable. Son intérêt au regard de l'œuvre de Jean-Luc Parant,
autant que les questions qu'il pose à l'art, à la littérature et à la société en général,
en font un ouvrage qu [source éditeur]