Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Kühn, Johannes (1934-2023)
Titre(s) : J'ai mesuré ma vie à l'aune de l'herbe [Texte imprimé] : poésie / Johannes Kühn ; Joel Vincent, traduction allemand-français
Publication : Bagnolet : l'Échappée belle édition, copyright 2018
Impression : 64-Orthez : Impr. ICN
Description matérielle : 1 vol. (80 p.) ; 20 cm
Collection : Collection Ouvre-boîtes, ISSN 2112-8820 ; 29
Lien à la collection : Ouvre-boîtes
Note(s) : Texte original en allemand et traduction française en regard
Autre(s) auteur(s) : Vincent, Joël. Traducteur
Autre(s) forme(s) du titre :
- Titre(s) parallèle(s) : Und hab am gras mein leben gemessen
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-919483-57-0 (br.) : 15 EUR
EAN 9782919483570
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb45633154r
Notice n° :
FRBNF45633154
Résumé : Biographie Johannes Kühn est né en 1934 à Bergweiler (Sarre) dans une famille de mineurs.
Son œuvre poétique est abondante, tardivement reconnue. Il a reçu de nombreuses distinctions,
parmi lesquelles le prix H.Lenz (2000) le prix Hölderlin (2004) La poésie de Johannes
Kühn n'est ni abstraite, ni hermétique. Tout artifice, toute affectation lui sont
étrangères: elle est simple. On pourrait lui appliquer la formule de Mireille Gansel,
traductrice et poétesse: "savoir remettre ses pas dans ceux qui mènent à la source
des choses simples". Johannes Kühn vit loin des milieux littéraires, dans son village
de Hasborn aux environs duquel il fait de longues promenades. Issu d'un milieu modeste,
il a travaillé dix ans dans une entreprise de travaux publics. Il connait le monde
des ouvriers pour en avoir partagé la vie et les souffrances, au village, au café.
Lisant et écrivant des poèmes, il n'en fallait pas plus pour se trouver en porte-à-faux,
coupé de ceux qu'il a continués à côtoyer mais qui, pris dans leur routine de vie
et de pensée, l'ont peu à peu rejeté. En marge, moqué, il en viendra alors à douter
de lui-même et cette situation précaire le fera sombrer dans un long mutisme. Comment
vivre avec le sentiment d'arriver trop tard, dans un monde trop sourd, soumis à la
compétition, à la vitesse et au pouvoir, quand on n'a à opposer à sa dureté que sa
sensibilité à l'air, au vent, à la lumière? A quoi bon même écrire? Des amis très
proches, Imrgard et Benno Rech, l'écrivain Ludwig Harig, l'aideront à surmonter cette
expérience douloureuse. Il reprendra confiance dans la vertu libératrice et apaisante
des mots. Ouvert à tous les aléas, armé d'une bonne dose d'autodérision, Johannes
Kühn laisse affluer en lui aussi bien les choses les plus banales, l'émerveillement
devant un arbre, un rocher, une prairie que les brutalités de l'histoire. De ces impressions
les plus diverses, le poète ne veut rien perdre de ce qui constitue son univers et
l'aide à vivre. Une douleur so [source éditeur]