Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Badie, Bertrand (1950-....)
Titre(s) : Quand le Sud réinvente le monde [Texte imprimé] : essai sur la puissance de la faiblesse / Bertrand Badie
Publication : Paris : la Découverte, DL 2018
Impression : 27-Mesnil-sur-l'Estrée : Impr. CPI Firmin-Didot
Description matérielle : 1 vol. (255 p.) : ill. ; 19 cm
Collection : Cahiers libres
Lien à la collection : Cahiers libres
Sujet(s) : Relations internationales -- 1945-....
Relations extérieures -- Pays en voie de développement -- 1945-....
Indice(s) Dewey :
327 (23e éd.) = Relations internationales
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-348-03737-5 (br.) : 14 EUR
EAN 9782348037375
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb45620934d
Notice n° :
FRBNF45620934
Résumé : L'agenda international se règle aujourd'hui sur les urgences sociales, sanitaires
ou démographiques. Un signe que la faiblesse est devenue un levier important dans
la recomposition du rapport de force entre les nations. Bertrand Badie livre ici une
analyse fine de ce changement d'orientation et de la place centrale qu'y tient désormais
le monde du Sud. Dans Nous ne sommes plus seuls au monde, Bertrand Badie mettait en
évidence les blocages d'un ordre international pris au piège de la mondialisation.
Il montre ici comment le Sud, largement issu de la décolonisation, réagit à cette
situation et, reprenant la main, recompose le système. Jusqu'à la fin de la Guerre
froide, la compétition entre puissances a fait l'histoire. Aujourd'hui, non seulement
elle est mise en échec, mais la faiblesse, à l'origine de la plupart des conflits
(à travers celle des États, des nations institutionnalisées, ou du lien social), définit
les enjeux internationaux et produit la plupart des incertitudes qui pèsent sur l'avenir.
Le sens de la conflictualité mondiale s'en trouve particulièrement bouleversé. Devenue
compétition de faiblesses, elle n'est plus territorialisée, n'oppose plus exclusivement
des armées et des États ; peut-être a-t-elle même pour seule finalité de perpétuer
des " sociétés guerrières ". Elle produit une violence diffuse, se déplace par rhizome,
atteint tout le monde. Les vieilles puissances peinent à l'admettre. Le système international
se transforme, inévitablement, sans que les États n'en prennent la mesure : il intègre
de nouveaux acteurs et réécrit l'agenda international jusqu'à faire des questions
sociales les enjeux majeurs de notre temps (démographie, inégalités, sécurité humaine,
migrations). Reste à inventer les remèdes à ces nouvelles " pathologies sociales internationales
". [source éditeur]