Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Titre(s) : Psychiatrie animale [Texte imprimé]. Volume 1 / [sous la direction de] A. Brion, H. Ey ; préface, Boris Cyrulnik
Lien au titre d'ensemble : Appartient à : Psychiatrie animale
Édition : Nouvelle éd. augmentée
Publication : Perpignan : Cercle de recherche et d'édition Henri Ey, 2018
Impression : 66-Rivesaltes : les Presses littéraires
Description matérielle : 1 vol. (V-269 p.) : ill. ; 24 cm
Collection : Collection Clinique et psychopathologie, ISSN 2109-6414
Lien à la collection : Collection Clinique et psychopathologie
Note(s) : Notice réd. d'après la couv.. - Notes bibliogr.
Autre(s) auteur(s) : Ey, Henri (1900-1977). Directeur de publication
Brion, Abel (1906-1976). Directeur de publication
Sujet(s) : Psychiatrie comparée
Indice(s) Dewey :
616.89 (23e éd.) = Troubles mentaux (psychiatrie)
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-9527859-7-6 (br.) : 18 EUR
EAN 9782952785976
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb456090320
Notice n° :
FRBNF45609032
Résumé : En 1964, Henri Ey et Abel-Justin Bion réunissaient en un volumineux Traité le résultat
de plusieurs journées d'études interrogeant la possibilité du concept de «psychiatrie
animale». L'animal est, à tous les niveaux, un « horizon pour l'homme» comme l'expose
si justement G. Lanteri-Laura dans ce volume I : il est présent dans nos mythes et
dans nos peurs, comme gardien de nos angoisses et miroir anthropomorphe de notre âme,
mais il est aussi présent dans la recherche et dans la science, et présent depuis
toujours, dans notre conception de l'homme. Lorsque nous réussissons à dépasser notre
anthropomorphisme, alors se posent de sérieuses questions. L'Instinct tout d'abord
: son adéquation parfaite à l'objet, sa « perfection », sur laquelle on s'est longtemps
émerveillés au travers des observations si fines du célèbre entomologiste Henri Fabre,
suppose qu'il n'y a nul sadisme pour le Lion à dévorer une Antilope... La «névrose
expérimentale »de l'animal ensuite, supposée à partir des travaux de Pavlov sur les
conditionnements contradictoires est-elle pour autant une Névrose? La « psychoïde
» animale (Bleuler, Ey), dominée par le sentir des sens, est tellement différente
du psychisme de l'homme dominé par la langage. Différence donc, mais aussi modèle
pour l'homme, car comme les recherches de Michel Jouvet l'ont montré pour maintes
espèces animales le plan général de l'organisation du sommeil est souvent très proche
de celui de l'homme. Comme l'homme, l'animal rêve. Nous le savons scientifiquement
par la présence de phases paradoxales qui le contiennent généralement. Dès lors se
pose pour le biologiste la question de la fonction du rêve pour la vie de l'espèce
et pour le psychopathologue la possibilité, au moins dans des crises, de passer du
rêve au délire? Toutes ces questions, comme la transmission de l'apprentissage par
l'épigénèse, sont soulevées et débattues ardemment dans ce volume et l'on voir poindre,
l'objectivation des conduites chez l'homme désubjectivé [source éditeur]