Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Havard, Léa
Titre(s) : L'État associé [Texte imprimé] : recherches sur une nouvelle forme de l'État dans le Pacifique Sud / Léa Havard ; préface Ferdinand Mélin-Soucramanien,...
Publication : Aix-en-Provence : Presses universitaires d'Aix-Marseille, 2018
Impression : 13-Aix-en-Provence : Service impr. Université d'Aix-Marseille
Description matérielle : 1 vol. (485 p.) ; 25 cm
Collection : Collection Droit d'outre-mer
Lien à la collection : Collection Droit d'outre-mer
Note(s) : Bibliogr. et webliogr. p. 417-474. Index
Texte remanié de : Thèse de doctorat : Droit public : Université de Bordeaux : 2016
Sujet(s) : États associés -- Pacifique, Îles du
Souveraineté
Constitutions -- Pacifique, Îles du
Indice(s) Dewey :
321.009 9 (23e éd.) = Formes des gouvernements et des États - Océanie Îles des océans Pacifique, Atlantique,
Arctique et Antarctique
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-7314-1101-0 (br.) : 34 EUR
EAN 9782731411010
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb45528428v
Notice n° :
FRBNF45528428
Résumé : Les Îles Cook, Niue, les États fédérés de Micronésie, les Îles Marshall et les Palaos
sont cinq territoires insulaires du Pacifique Sud. Souvent méconnus voire inconnus,
largement ignorés par la doctrine juridique, ils peuvent de prime abord sembler marginaux.
Pourtant, ils sont les acteurs de l'évolution d'une notion centrale du droit public
moderne : l'État. De fait, aux antipodes d'une France archétypique de l'État-nation,
une nouvelle forme de l'État est apparue à partir des années 1960. Au moment de leur
décolonisation, ces cinq territoires océaniens n'ont pas choisi de rompre les liens
avec leur ancienne puissance administrante – en l'occurrence avec la Nouvelle-Zélande
ou les États-Unis – comme l'a fait la quasi-totalité des peuples libérés du joug colonial.
Au contraire, en se constituant États associés, ils ont décidé souverainement d'affirmer
leur identité propre tout en conservant des liens privilégiés avec leur ancien colonisateur
devenu leur État partenaire dans le cadre de l'association. Cette dernière se traduit
notamment par une délégation de l'exercice de compétences, telles que la nationalité
ou encore la défense, de l'État associé vers l'État partenaire, démontrant la possibilité
d'une indépendance dans l'interdépendance. Consubstantielle à l'État associé, cette
association n'est pas sans soulever certains paradoxes au regard des canons de la
forme étatique quasi-universelle qu'est l'État-nation. En effet, la souveraineté de
l'État associé est déléguée, son peuple est complexe et sa constitution est associative.
Si l'État associé est donc un État à part entière, il est aussi et surtout un État
à part. Le penser comme tel contribue à ouvrir des perspectives pratiques pour les
dix-sept territoires encore sur le chemin de la décolonisation d'après les Nations
Unies, mais aussi, bien au-delà, à réfléchir à la recomposition de l'État dans un
monde globalisé marqué par les interdépendances croissantes et la montée des revendications
indépendantistes. [source éditeur]