Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : France. Commission d'histoire de la politique du sport et de l'éducation physique
en France pendant l'Occupation
Titre(s) : La politique du sport et de l'éducation physique en France pendant l'Occupation [Texte imprimé] : rapport remis à Marie-George Buffet en mars 2002... / [réalisé par la Commission d'histoire de la politique du sport et de l'éducation physique en France pendant l'Occupation] ; [sous la direction de Jean-Pierre Azéma] ; avant-propos rédigé par Patrick Clastres et Marianne Lassus ; membres de la commission en mars 2002, Jean-Pierre Azéma, Éric Alary, Marianne Amar... [et al.] ; [publié par le Comité d'histoire des ministères chargés de la jeunesse et des sports]
Publication : Paris : INSEP éditions : Comité d'histoire [des ministères chargés de la jeunesse
et des sports], DL 2018
Impression : 01-Péronnas : Impr. SEPEC
Description matérielle : 1 vol. (317 p.) : ill. ; 24 cm
Note(s) : Bibliogr. 287-292 et 309-317. Filmogr. p. 295
Autre(s) auteur(s) : Azéma, Jean-Pierre (1937-....). Directeur de publication
Clastres, Patrick. Préfacier
Lassus, Marianne. Préfacier
Comité d'histoire des ministères chargés de la jeunesse et des sports (France). Éditeur scientifique
Sujet(s) : Sports -- Politique publique -- France -- 1900-1945
Éducation physique et sportive -- France -- 1900-1945
France. Ministère de la jeunesse et des sports -- 1900-1945
Indice(s) Dewey :
796.094 409 (23e éd.) = Sports - France - Histoire
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-86580-233-3 (br.) : 30 EUR
EAN 9782865802333
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb455014847
Notice n° :
FRBNF45501484
Résumé : En mars 2002, une commission d'historiens dirigée par Jean-Pierre Azéma remettait
à la ministre Marie-George Buffet un rapport sur la politique du sport et de l'éducation
physique pendant l'Occupation. En voici la publication tant attendue. À la fin des
années 1990, la France est marquée par ce qu'Henry Rousso a appelé « le syndrome de
Vichy » : à la suite du discours de Jacques Chirac commémorant la rafle du Vel d'Hiv'
en juillet 1995, les différents gouvernements appellent au devoir de mémoire. Des
historiens sont alors convoqués comme experts pour examiner la responsabilité de l'Église
dans le soutien apporté au milicien Paul Touvier (commission René Rémond) ou celle
de l'État dans la spoliation des biens Juifs (commission Mattéoli). À l'automne 1998,
alors que débute à Bordeaux le procès Papon, Marie-George Buffet exprime, à son tour,
le voeu que le sport et l'éducation physique n'échappent pas au devoir de mémoire.
Douze historiens interrogent ici la spécificité et l'unité de la politique du sport
sous Vichy, le rôle de l'occupant, les continuités et les ruptures avec le Front populaire
et la Libération. Les images font revivre les pratiques et les spectacles sportifs
sous l'Occupation dans toute leur ambivalence. Le sport a certes permis une authentique
sociabilité juvénile, mais elle est circonscrite par la présence de l'occupant ou
par les ambitions moralisatrices de la Révolution nationale. Et les champions sportifs
couraient aussi pour un « filet garni » : ils étaient donc, comme la plupart des Français,
ni des héros, ni des salauds. Le sport n'a pas non plus été épargné par l'antisémitisme
: les champions Alfred Nakache et Victor Young Perez sont déportés à Auschwitz. Le
« moment Vichy » fut également crucial pour la structuration du secteur « Jeunesse
et Sport » (administration centrale et déconcentrée, corps d'inspecteurs). Un avant-propos
et une bibliographie mise à jour accompagnent la publication de ce rapport. [source
éditeur]