Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Daru, Henri (1937-....)
Titre(s) : Paul, vicomte Daru, 1810-1877 [Texte imprimé] : dandysme, politique et haute finance sous le Second Empire / Henri Daru
Publication : Boulogne-Billancourt : Éditions RJ, DL 2018
Impression : 91-Courtaboeuf : Impr. Tirage
Description matérielle : 1 vol. (515 p.-[16] p. de pl.) : ill. en coul. ; 24 cm
Note(s) : Index
Sujet(s) : Daru, Paul (1810-1877)
Genre ou forme : Biographie
Indice(s) Dewey :
944.070 92 (23e éd.) = Histoire - France - 1848-1870 - Biographie
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-9528628-7-5 (br.) : 39 EUR
EAN 9782952862875
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb454854851
Notice n° :
FRBNF45485485
Résumé : Paul, vicomte Daru Dandysme, politique et haute finance sous le second empire Officier
en Algérie, diplomate en Perse, député orléaniste en 1842, lié avec Guizot et Thiers,
intime des ducs de Morny et de Nemours, conseiller des Orléans en exil, Paul Daru
parraine au Jockey Club, cent quatre-vingts membres, dont le futur Edouard VII et
quatre premiers ministres étrangers ! Patron des courses, il crée avec Morny l'hippodrome
de Longchamp, développe Chantilly, fonde la Société des courses de Deauville et le
Cercle de Deauville. A la tête des Chemins de fer Romains, des Chemins de fer Portugais
et des Chemins de fer de Pampelune, il concourt à l'élaboration d'un vaste réseau
européen, reliant le Portugal, l'Espagne, la France et l'Italie. Banquier, il participe
à la fondation de la Société marseillaise de Crédit, de la Banque de l'Indochine,
de la Banque fédérale de Berne et du Credito Italiano ; il lance avec Rothschild,
Germain et Joubert le second grand emprunt de libération du territoire. Président
de la Société Financière de Paris, société de capital-risque avant la lettre, il fonde
le Gaz de Bordeaux, les Tramways de Nice, le Gaz de Saint-Pétersbourg, le Gaz de Rostoff,
etc. Passionné de théâtre et d'opéra, il facilite la carrière de la Patti, la Callas
de l'époque ; Meyerbeer l'invite avec Berlioz, Auber et Halévy à ses dîners pour promouvoir
ses opéras. Familier des actrices et danseuses, il l'est aussi des lionnes de Paris
comme Lola Montes, la Païva ou la Dame aux Camélias. Il se ruine au jeu avec élégance,
vend ses collections et refait fortune avec brio. Bref, il incarne à merveille ces
entrepreneurs du second empire, qui mènent leur vie à grandes guides, jouent, se mêlent
aux écrivains et aux artistes, s'adonnent avec passion aux courses, à la politique,
à l'opéra, au théâtre, ont l'Europe comme aire de jeux et construisent la France moderne.
[source éditeur]