Notice bibliographique
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Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Titre(s) : Stendhal et l'aristocratie [Texte imprimé] / actes du colloque organisé par Stendhal aujourd'hui, 25-26 mars 2011, Université Paris-Sorbonne-Paris IV ; études réunies et présentées par Michel Arrous
Publication : Paris : Eurédit, DL 2018
Impression : 33-Bordeaux : ACSD print
Description matérielle : 1 vol. (317 p.) ; 24 cm
Collection : Collection HB, ISSN 2431-9104 ; n° 5
Lien à la collection : Collection HB
Autre(s) auteur(s) : Arrous, Michel (1944-....). Éditeur scientifique
Stendhal aujourd'hui. Éditeur scientifique
Sujet(s) : Stendhal (1783-1842) -- Thèmes, motifs
Aristocratie -- Dans la littérature
Genre ou forme : Actes de congrès
Indice(s) Dewey :
843.7 (23e éd.) = Roman de langue française - 1815-1848 [critique]
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-84830-226-3 (br.) : 74 EUR
EAN 9782848302263
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb454790025
Notice n° :
FRBNF45479002
Résumé : Stendhal écrit alors que l'homme de la démocratie l'emporte sur l'homme de l'aristocratie,
dans une France assoiffée d'égalité et devenue « la nation la moins aristocratique ».
Chez ce jacobin, il y a une attirance pour le principe aristocratique et une fascination
pour l'aristocratie « quand elle n'est pas étiolée », ce qui n'atténue en rien sa
condamnation d'une caste mourante ou déjà morte, en tout cas déchue du pouvoir, frappée
de stérilité ou de nullité, et happée par le vide. Mais quelques-uns de ses représentants
se montrent parfois capables de vivre à une hauteur morale peu commune. Noblesse oblige !
Ayant compris l'absurdité des titres dans le monde moderne, le héros d'“Armance” révoque
les prestiges du lignage – « La pauvre espèce ! et que je suis contrarié d'en être ! »
, mais dans “Le Rouge et le Noir” la satire impitoyable de l'aristocratie épargne
le vrai grand seigneur qui maintient l'empire du « bon ton ». Grâce au marquis de
La Mole, Julien découvre le monde du caprice et le temps du loisir qui est aussi celui
de la littérature. Et il finit par aimer l'aristocratie car il comprend qu'elle a
le souci et l'intelligence des choses de l'esprit et que sa seule supériorité, à défaut
d'une toute-puissance désormais abolie, est dans l'originalité radicale de la désinvolture
et du désintéressement. [source éditeur]