Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Huyghe, François-Bernard (1951-2022)
Titre(s) : Fake news [Texte imprimé] : la grande peur / François-Bernard Huyghe
Publication : Versailles : VA éditions, 2018
Impression : 14-Condé-sur-Noireau : Impr. Corlet numérique
Description matérielle : 1 vol. (148 p.) ; 21 cm
Collection : Collection Influences & conflits
Lien à la collection : Collection Influences et conflits
Sujet(s) : Infox
Indice(s) Dewey :
303.375 (23e éd.) = Propagande
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 979-10-93240-57-2 (br.) : 14 EUR
EAN 9791093240572
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb45443798w
Notice n° :
FRBNF45443798
Résumé : Les « fakes » (fausses nouvelles), les théories du complot, l'intoxication en ligne
ou la prolifération des faits dits alternatifs ou de révélations imaginaires..., tout
cela mobilise des vérificateurs et dénonciateurs dans la presse, dans les gouvernements
et même chez les grands du Net. La montée du faux est sensée expliquer des votes irrationnels
(Brexit, Trump), voire annoncer une ère de la « post-vérité » où les masses deviendraient
comme indifférentes aux faits vérifiés. Au final, ce seraient autant de menaces pour
la démocratie. Chacun peut-il choisir les versions de la réalité conformes à ses préjugés
et les communautés en ligne vont elles s'isoler de plus en plus dans des univers imaginaires
partagés ? Au détriment de la vérité commune. Si tel est le cas, il faut se demander
pourquoi une fraction de la population est devenue si rétive aux évidences que professent
médias ou experts, d'où vient ce scepticisme de masse et comment se propage l'affabulation.
Prolongeant ses travaux sur la désinformation, l'auteur montre les ressorts culturels,
psychologiques et technologiques de la prolifération des impostures et délires. Il
analyse aussi la coupure politique entre des élites convaincues que leurs convictions
raisonnables ne peuvent être remises en cause que par volonté de manipulation et,
d'autre part, des communautés « anti-système » insensibles au pouvoir des médias classiques.
Le livre pose la question de l'impuissance idéologique à maintenir un consensus sur
le réel. Mais il analyse aussi le pouvoir inédit des technologies de communication
et le conflit entre les médias, les vieilles machines à faire-croire et les nouveaux
réseaux du croire ensemble. Un monde où personne ne croit plus rien, où chacun croit
ce qui lui plaît ou une crise de confiance dans les anciennes machines à faire croire
? [source éditeur]