Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Alves, Políbio (1941-....)
Titre(s) : Ce qui reste des morts [Texte imprimé] / Políbio Alves ; traduit du portugais (Brésil) par Roselis Batista R. ; avec le concours de Audrey Louyer
Traduction de : O que resta dos mortos
Publication : Reims : Épure, Éditions et presses universitaires de Reims, DL 2017
Impression : 14-Condé-sur-Noireau : Impr. Corlet numérique
Description matérielle : 1 vol. (152 p.) ; 21 cm
Autre(s) auteur(s) : Batista R., Roselis. Traducteur
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-37496-048-7 (br.) : 15 EUR
EAN 9782374960487
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb454169705
Notice n° :
FRBNF45416970
Résumé : « En effet, elle amenait des hommes dans sa chambre parce qu'elle avait besoin d'eux,
de l'illusion souterraine contenue dans les paroles qu'ils lui disaient, de l'aigreur
de leurs peaux huileuses, de leur présence passagère qui remplissait le hamac de caresses,
dans un moment de tendresse. Mais il était nécessaire de continuer à survivre, de
croire à quelque chose […] Elle poursuivrait dans la foule jusqu'à l'épuisement. Plongée
dans l'observation des visages variés, quelqu'un lui a peloté les fesses. Elle a pressenti
les regards malicieux, qui dardaient sur elle, et à ce moment, elle n'a pas résisté
aux larmes. Elle a cherché dans ces visages le témoignage collectif d'un complice.
On peut même en douter. Mais ces dernières années, par exemple, elle n'en a pas trouvé
; aucun. Néanmoins, pendant un moment, elle a seulement éprouvé l'hypothèse de faire
bouger ses forces, celles qui lui restent après cette chaleur étouffante, celles d'une
quête interminable. C'est ainsi qu'elle s'est aperçue de l'inutilité de tout. Quand
elle s'est trouvée à nouveau dans la rue, courant sans but précis ». « J'ai des projets,
comme d'autres auteurs. On peut dire que je ne suis pas le seul. J'ai l'ambition d'être
lu. Discuté. Et cela, surtout pour rendre plus intense le témoignage critique d'une
génération. Voilà. J'écris pour ne pas mourir de silence ». Ce qui reste des morts,
Políbio Alves [source éditeur]