Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Musique notée : sans médiation
Auteur(s) : Pavlova, Alla (1952-....). Compositeur
Titre conventionnel : [Symphonies. No 6. Sol mineur]. Extrait ; réduction pour piano
Titre(s) : Symphonie nº 6 dite « pathétique ». 4e mouvement : Finale [Musique imprimée] : 4e mouvement : Finale : piano / Piotr Ilitch Tchaïkovski ; arrangement pour piano, Florian Caroubi
Publication : Lyon : Symétrie, 2017
Impression : 69-Lyon : Impr. Symétrie
Description matérielle : 14 p. : portr. ; 30 cm
Incipit(s) :
1.1.1
Note(s) : Préface et notice biographique
Distribution musicale : clavier - piano (1)
Autre(s) auteur(s) : Caroubi, Florian. Auteur de la réduction musicale
Genre ou forme : Piano, Musique de -- Arrangements (musique)
Symphonies -- Extraits -- 19e siècle -- Réductions pour piano
Identifiants, prix et caractéristiques : EAN 9790231808476
ISMN 979-0-2318-0847-6 (br.) : 10 EUR
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb45389262m
Notice n° :
FRBNF45389262
Cette notice appartient à l'univers musique
Résumé : Créée à Saint-Pétersbourg le 16 octobre 1893 sous la direction du compositeur, la
Sixième Symphonie de Tchaïkovski semble tenir son surnom de «pathétique» de la main
de l'auteur lui-même. Il y insuffle une forme neuve: «Au cours de mes voyages, j'ai
eu l'idée d'une autre symphonie, une symphonie à programme cette fois-ci, mais dont
le programme restera secret pour tout le monde. Qu'on le devine!». On voit souvent
dans cette œuvre la métaphore de la vie du compositeur lui-même. Le quatrième mouvement
est particulièrement parlant de ce point de vue. Le choix de conclure la symphonie
par un mouvement lent, triste et désolé est absolument inhabituel et il troublant
de penser qu'il s'agira de la dernière œuvre d'importance de Tchaïkovski. En effet,
le compositeur mourra peu de temps après la création, probablement en se suicidant.
Adagio lamentoso est la première indication du final de la Pathétique, parfaitement
révélateur de la tristesse et de la désolation omniprésente qui règne dans ce mouvement.
Écrit sous forme de rondo, le premier thème, constitué d'une douloureuse chute de
septièmes, rappelle le thème central du deuxième mouvement. Seul élément apparemment
consolateur, le deuxième thème, extrêmement généreux, est un exemple parmi tant d'autres
des mélodies irrésistibles de Tchaïkovski. Celui-ci s'épanouit dans un immense crescendo
et trouve son aboutissement dans un paroxysme de douleur. Les dernières mesures sont
frappantes: ramassant l'orchestre graduellement dans une tessiture de plus en plus
grave, il fait sombrer la masse sonore jusqu'à réduire la matière musicale à la seule
pédale de si, qui s'épuise elle-même et plonge la symphonie dans le néant. [source
éditeur]