Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Tuquoi, Jean-Pierre
Titre(s) : Oubangui-Chari, le pays qui n'existait pas [Texte imprimé] / Jean-Pierre Tuquoi
Publication : Paris : la Découverte, DL 2017
Impression : 18-Saint-Amand-Montrond : Impr. CPI Bussière
Description matérielle : 1 vol. (286 p.) : ill. ; 22 cm
Collection : Cahiers libres
Lien à la collection : Cahiers libres
Note(s) : Bibliogr. p. 253-283
Sujet(s) : Politique et gouvernement -- République centrafricaine
République centrafricaine -- Histoire
Indice(s) Dewey :
967.41 (23e éd.) = Histoire - République centrafricaine
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-7071-8893-9 (br.) : 21 EUR
EAN 9782707188939
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb45373069t
Notice n° :
FRBNF45373069
Résumé : De l'Oubangui-Chari, du nom choisi par le colonisateur français en 1905, à la Centrafrique
actuelle, Jean-Pierre Tuquoi nous raconte l'histoire inouïe d'un pays inventé. Devenu
indépendant en 1960, le territoire passera, au fur et à mesure des coups d'état, par
diverses mains, dont celles de Bokassa, l'influence de l'ancien colon restant omniprésente
et l'appétit des concessions minières insatiable. Porté par une documentation riche
et variée, le récit est saisissant de justesse et d'émotion. Fin 2016, les militaires
français plient bagages. Trois ans plus tôt, dans le cadre de l'opération Sangaris,
ils ont débarqué à Bangui, la capitale d'un pays oublié, le Centrafrique, pour lui
éviter de connaître " un scénario à la rwandaise ". C'était la septième intervention
française depuis l'indépendance dans ce pays aux allures de fantôme où sept habitants
sur dix vivent dans une pauvreté extrême et où l'espérance de vie a reculé de dix
ans. Pays fantôme, le Centrafrique – baptisé Oubangui-Chari par le colonisateur français
– l'a peut-être toujours été. Certes, il a une capitale et un nom – il en a changé
à six reprises. Il possède quelques kilomètres de routes goudronnées, une langue nationale
et des ambassades. Un temps, dans les années 1970, l'empereur Bokassa, un autocrate
délirant et sanguinaire, lui a conféré une triste notoriété. Mais que cache le décor
? L'Oubangui-Chari est une invention française. À la fin du XIXe siècle, une poignée
d'explorateurs et d'aventuriers – des militaires jeunes et exaltés, des missionnaires
sans états d'âme, l'Évangile dans une main, le drapeau français dans l'autre – se
sont élancés à la conquête du " dernier blanc de l'Afrique ". De ce vaste et lointain
territoire ont hérité des sociétés concessionnaires qui se sont payées sur la bête.
Mais la bête n'était pas grasse et lorsque, au début des années 1960, " la Cendrillon
de l'Empire " s'est vu octroyer l'indépendance, le pays avait tout pour se déliter,
sous l'oeil de l'ancienne... [source éditeur]