Notice bibliographique
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Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Decour, Jacques (1910-1942)
Titre(s) : Quand vous voudrez de mes nouvelles [Texte imprimé] / Jacques Decour ; édition établie par Emmanuel Bluteau
Publication : [Le Raincy] : la Thébaïde, DL 2017
Impression : 89-Sens : Impr. Chevillon
Description matérielle : 1 vol. (71 p.) : ill. ; 21 cm
Collection : Histoire
Lien à la collection : Histoire (Le Raincy)
Autre(s) auteur(s) : Bluteau, Emmanuel (1962-....). Éditeur scientifique
Indice(s) Dewey :
848.912 07 (23e éd.) = Écrits divers de langue française - 1900-1945 - Mélange de genres [oeuvre]
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 979-10-94295-12-0 (br.) : 15 EUR
EAN 9791094295120
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb45293645q
Notice n° :
FRBNF45293645
Résumé : 30 mai 1942 : Jacques Decour tombe sous les balles nazies au Mont-Valérien. Soixante-quinze
ans après, le fondateur de la résistance intellectuelle méritait bien un ouvrage en
sa mémoire. Quand vous voudrez de mes nouvelles est le titre d'un poème inédit de
Decour qui résume le propos de l'ouvrage. Prémonitoire, il écrivait : «Quand vous
voudrez de mes nouvelles / N'en demandez à personne, ils ne diront rien. » Illustré
de photos rares provenant de sa famille et de documents jamais publiés, ce recueil
présente la particularité d'accompagner Jacques Decour de sa naissance à sa mort.
Il fait défiler trente-deux années d'une existence vécue à toute allure. Plus jeune
agrégé d'allemand de France, publié chez Gallimard à vingt ans, rédacteur en chef
de la revue Commune après Paul Nizan et Louis Aragon, il s'engage dans la Résistance
dès l'automne 1940. Il devient la cheville ouvrière de trois titres de presse clandestine
: La Pensée libre , L'Université libre et Les Lettres françaises . Ce germaniste,
humaniste, portait très haut la culture, «qui n'est pas un patrimoine, c'est une richesse
à créer en chacun de nous. Elle est moins un héritage que tout autre bien, car l'esprit
ne peut rien recevoir qu'il n'ait transformé, refondu, déformé.» Jean Paulhan disait
de lui : « Ses dons étaient si divers et si grands que ses amis se demandaient s'il
pourrait jamais tenir tout seul ce qu'il promettait. » Ouvrage publié à l'occasion
du 75e anniversaire de la mort de Jacques Decour. [source éditeur]