Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Levi, Primo (1919-1987)
Titre conventionnel : [Se questo è un uomo (français)]
Titre(s) : Si c'est un homme [Texte imprimé] / Primo Levi ; traduit de l'italien par Martine Schruoffeneger ; préface de Philippe Claudel
Traduction de : Se questo è un uomo
Édition : Nouvelle éd.
Publication : Paris : Robert Laffont, DL 2017
Description matérielle : 1 vol. (319 p.) ; 22 cm
Collection : Pavillons
Lien à la collection : Pavillons (Paris. 1945)
Autre(s) auteur(s) : Schruoffeneger, Martine. Traducteur
Claudel, Philippe (1962-....). Préfacier
Sujet(s) : Levi, Primo (1919-1987) -- Emprisonnement
Konzentrationslager Auschwitz
Genre ou forme : Récits personnels
Indice(s) Dewey :
940.531 7092 (23e éd.) = Guerre mondiale, 1939-1945 - Camps de concentration - Biographie
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-221-19983-1 (br.) : 16 EUR
EAN 9782221199831
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb45261906j
Notice n° :
FRBNF45261906
Résumé : " Si la géographie des bourreaux a permis l'extermination de millions d'êtres humains,
il ne reste d'elle que ruines et musées. À l'opposé, la géographie du texte de Si
c'est un homme ne cesse de vivre et de vivre encore, à mesure que des mains de lecteurs
se saisissent du livre, et le lisent, s'en saisiront dans le futur et le liront, géographie
donc ô combien vivante, innervée, nourrie, palpitante, humaine. Humaine parce que
jamais le texte ne parle d'autre chose, même en creux, que d'humanité. C'est l'humanité
qui s'enfuit. C'est l'humanité que l'on malmène. C'est l'humanité que l'on broie comme
un grain dans un mortier. C'est l'humanité que l'on nie. C'est l'humanité que l'on
tente d'effacer, mais c'est l'humanité qui demeure. Elle demeure dans la voix de Primo
Levi qui ne cède que rarement à la colère et qui fait le choix d'une description posée
des faits, des actes, des lieux, des états et des sentiments. Exempt de hargne, vide
de rage et d'esprit de vengeance, le récit accueille les ombres, les silhouettes,
les visages, les souffrances de ceux dont "la vie est courte mais le nombre infini'.
" Philippe Claudel [source éditeur]