Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Dreyfus, Alfred (1859-1935)
Arconati Visconti, Marie-Louise (1840-1923)
Titre(s) : Lettres à la marquise [Texte imprimé] : correspondance inédite avec Marie Arconati Visconti, 1899-1923 / Alfred Dreyfus ; édition établie et préfacée par Philippe Oriol
Publication : Paris : Grasset, DL 2017
Impression : 27-Mesnil-sur-l'Estrée : Impr. CPI Firmin-Didot
Description matérielle : 1 vol. (582 p.) ; 23 cm
Autre(s) auteur(s) : Oriol, Philippe. Éditeur scientifique
Genre ou forme : Correspondance
Indice(s) Dewey :
944.081 0922 (23e éd.) = Histoire - France - 1870-1945 - Biographie collective
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-246-85965-9 (br.) : 23 EUR
EAN 9782246859659
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb45243787w
Notice n° :
FRBNF45243787
Résumé : Affaire d'Etat, l'affaire Dreyfus est aussi l'affaire d'un homme qui n'a cessé de
chercher à restaurer son honneur. Un homme qui demeure finalement bien peu connu,
mais qui se dévoile dans son intimité au fil de cette correspondance inédite avec
la marquise Arconati Visconti. De 1899 à 1923, ces 458 lettres – la plupart étant
de lui – révèlent non seulement Dreyfus après l'Affaire, mais aussi des points essentiels
de l'histoire de France. Marie-Louise Arconati-Visconti (1840-1923), fille du journaliste
et homme politique Alphonse Peyrat, était une femme influente dans les salons parisiens
en même temps qu'une républicaine laïque. Riche collectionneuse et mécène, elle fut
une grande amie du capitaine Dreyfus, qui disait des déjeuners chez elle qu'ils étaient
« une joie pour l'esprit et un plaisir pour le cœur » - un si grand plaisir qu'il
l'a prolongé par des lettres à cette femme droite et passionnée.Lettre après lettre,
nous voyons défiler les vingt premières années du siècle : la fin de l'Affaire, le
vote de la loi de séparation des églises et de l'État, les premières années de la
SFIO, le ministère Clemenceau et les grèves, le transfert des cendres de Zola au Panthéon,
la Grande Guerre et nous rencontrons des figures essentielles de l'histoire française :
Émile Combes, Jean Jaurès, Clemenceau, Aristide Briand, mais aussi des figures moins
connues comme les historiens Auguste Molinier et Gabriel Monod qui ont apporté leur
soutien à Dreyfus tout au long de l'Affaire. C'est enfin et surtout le portrait de
l'homme Dreyfus, plus engagé dans les combats politiques qu'on ne l'aurait pensé,
ne cédant rien sur son honneur ni sur celui de la France. Cette correspondance inédite
est un apport considérable à ce qu'avait écrit Dreyfus dans ses deux livres de souvenirs
(Cinq années de ma vie, 1901, Carnets, posth., 1998). Une découverte capitale et un
témoignage passionnant.L'édition est établie et préfacée par Philippe Oriol qui travaille
depuis plus de vingt-cinq ans sur... [source éditeur]