Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Couto, Mia (1955-....)
Titre(s) : Histoires rêvérées [Texte imprimé] / Mia Couto ; traduit du portugais (Mozambique) par Elisabeth Monteiro Rodrigues
Traduction de : Histórias abensonhadas
Publication : Paris : Chandeigne, DL 2016
Impression : impr. en République tchèque
Description matérielle : 1 vol. (167 p.) ; 21 cm
Collection : Bibliothèque lusitane
Lien à la collection : Bibliothèque lusitane
Note(s) : Glossaire
Autre(s) auteur(s) : Monteiro Rodrigues, Elisabeth (1973-....). Traducteur
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-36732-123-3 (br.) : 17 EUR
EAN 9782367321233
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb45086498x
Notice n° :
FRBNF45086498
Résumé : Un grand-père enseigne à son petit-fils à voir l'ailleurs. Une petite fille, ne pouvant
se résoudre à abandonner son père au milieu des bombes, se transforme en fleur. Un
aveugle, dont le guide est mort à la guerre, nous montre le chemin. Le vieux Felizbento
qui, en pleine guerre, refuse de quitter sa maison et qui ne partira qu'à condition
d'emmener tous les arbres. Un enfant victime de la barbarie militaire. Le buveur du
temps. Une noix de coco pleure et saigne, un hippopotame, dont un dit qu'il serait
un trépassé, détruit un centre d'alphabétisation. La guerre des clowns ou comment
deux clowns vont semant la guerre de ville en ville… et bien d'autres histoires qui
font du rêve le lieu de résistance ultime face aux ravages de la guerre. « Ces histoires
parlent de ce territoire dans lequel nous nous reconstruisons et mouillons d'espoir
le visage de la pluie, eau rêvérée. De ce territoire dans lequel tous les hommes sont
égaux, ainsi : feignant d'être là, rêvant de partir, inventant de revenir » écrit
Mia Couto en introduction à ce recueil. Publié en 1994, c'est un recueil fondamental
dans la genèse de l'œuvre de Mia Couto, de son écriture si souvent commentée et de
sa filiation avec João Guimarães Rosa. Les néologismes, les idiomatismes, les proverbes
détournés, les jeux de mots font ici florès. Autant de singularités que la traduction
tente de restituer par des archaïsmes, en détournant l'emploi sémantique ou grammatical
des mots, en créant des mots composés ou des néologismes (par la préfixation, suffixation,
mots valises et fusion de deux mots), afin de faire entendre le bruissement de la
langue. [source éditeur]