Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Halle, Judith von (1972-....)
Titre(s) : Joseph d'Arimathie et le chemin du Saint-Graal [Texte imprimé] : les racines chrétiennes de l'Europe entre Éphèse et la Gaule / Judith von Halle ; traduit de l'allemand par Geneviève Bideau
Traduction de : Joseph von Arimathia und der Weg des Heiligen Gral, Die christlichen Wurzeln Europas
zwischen Ephesos und Gallien
Publication : Montesson : Éditions Novalis, impr. 2014
Impression : Paris : Impr. Pulsio
Description matérielle : 1 vol. (172 p.) : ill. ; 21 cm
Autre(s) auteur(s) : Bideau, Geneviève (1937-....). Traducteur
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 979-10-94175-03-3 (br.) : 17 EUR
EAN 9791094175033
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb45064322h
Notice n° :
FRBNF45064322
Résumé : Dans cet ouvrage sont réunis trois axes convergents permettant de comprendre l'impulsion
du Graal. Car il n'est pas facile de sonder toute la portée et la profondeur de celle-ci.
Judith von Halle nous aide à pénétrer dans la compréhension de ce mystère central
pour l'humanité et pour la Terre. Elle nous décrit tout d'abord comment cette impulsion
s'est manifestée sur terre au moment où, sur le Golgotha, le soldat romain Longin
plongea sa lance dans le côté de Jésus déjà mort et qu'à la surprise générale, un
« miracle » se produisit ; « un énorme flot d'un sang rouge resplendissant jaillit
» (p. 39) que les personnes présentes recueillirent et auquel Joseph d'Arimathie donna
le réceptacle qui convenait : le calice de la Cène. Puis elle montre que cette impulsion
du sang du Christ, du Graal, poursuit son chemin grâce à trois êtres qui se mettent
à son service : Joseph d'Arimathie, qui va jusqu'à l'extrême ouest de l'Europe, Marie-Madeleine,
annonçant la parole du Christ en Gaule du sud et Jean l'Évangéliste, le disciple que
Jésus aimait, qui renouvelle à Éphèse les mystères de la parole qu'y avait proclamés
Héraclite. Grâce à ces annonciateurs de l'impulsion du Graal, l'Europe put être préparée
à recevoir le message du Christ ; nous comprenons mieux que le sang du Christ, par
ses forces de vie, est le porteur du moi immortel, de la nature éternelle de l'âme
humaine et de la liberté. Mais le christianisme ésotérique reposant sur une connaissance
directe du Christ, un témoignage tel qu'il connut sa floraison à Lérins, était limité
à une partie très réduite de l'humanité et ne pouvait que disparaître. Il vécut une
renaissance dans les Templiers et le courant rose-croix. À l'époque moderne, le christianisme
johannique, lié aux témoins oculaires et au ressentir, fait place à un penser supérieur
(p. 109-110), à une connaissance du Christ que Steiner nomme « science du Graal »
ou anthroposophie et que chacun peut rechercher lui-même par son propre vouloir. [source
éditeur]