Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Musique notée : sans médiation
Auteur(s) : Reicha, Antoine (1770-1836). Compositeur
Titre conventionnel : [La chercheuse d'esprit]
Titre(s) : La chercheuse d'esprit [Musique imprimée] : piano / Antoine Reicha ; édition, Michael Bulley
Publication : Lyon : Symétrie, 2016
Impression : 69-Lyon : Impr. Symétrie
Description matérielle : V-15 p. : ill. ; 30 cm
Note(s) : Préface et notice biographique en français et anglais
Distribution musicale : clavier - piano (1)
Autre(s) auteur(s) : Bulley, Michael. Éditeur scientifique
Genre ou forme : Piano, Musique de -- 19e siècle
Identifiants, prix et caractéristiques : EAN 9790231808131
ISMN 979-0-2318-0813-1 (br.) : 9 EUR
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb45057156s
Notice n° :
FRBNF45057156
Cette notice appartient à l'univers musique
Résumé : Le titre de l'œuvre n'est pas sans rappeler l'opéra-comique éponyme de Charles-Simon
Favart, dont l'intrigue se fonde sur le conte Comment l'esprit vient aux filles de
Jean de La Fontaine; un opéra particulièrement célèbre à l'époque dans la capitale
française où il était régulièrement représenté depuis sa création au théâtre de la
Foire Saint-Germain, le 20 février 1741. La correspondance entre les ariettes de Reicha
et l'opéra de Favart va bien au-delà du titre. Bien que Reicha ne précise la source
d'aucune de ses pièces, il apparaît que sept d'entre elles (les nos 2, 3, 5, 7, 9,
10 et 12) présentent une analogie mélodique évidente avec des airs de l'opéra. Elles
apparaissent d'ailleurs dans le même ordre que dans l'œuvre de Favart. Pour certaines,
la correspondance est quasi exacte, Reicha se contentant d'ajouter un accompagnement
harmonique. Pour d'autres, l'ariette comporte un développement mélodique en rapport
avec l'air, mais conserve une structure ne laissant pas de doute sur son origine.
Dans les opéras-comiques de l'époque, il était d'usage d'emprunter des mélodies déjà
existantes pour les airs plutôt que d'en composer de nouvelles. On trouve donc fréquemment
des éditions dans lesquelles le titre de la mélodie à utiliser est indiqué pour chaque
air, sans qu'aucune note de musique soit écrite. Pour l'opéra de Favart, nous avons
trouvé plusieurs livrets de ce type, ainsi que deux manuscrits qui contiennent la
musique des airs sans indication du titre original des mélodies. Nous avons ainsi
pu identifier les mélodies originales des sept ariettes nos 2, 3, 5, 7, 9, 10 et 12.
Il ne nous a en revanche pas été possible d'identifier les mélodies utilisées pour
les pièces nos 1, 4, 6, 8, 11 et 13, qui ne figurent pas dans l'œuvre de Favart. L'origine
de ces ariettes ainsi que la motivation de Reicha pour composer à partir de telles
mélodies restent donc à ce jour un mystère. [source éditeur]