Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Kraus, Karl (1874-1936)
Titre(s) : Monologues du râleur et de l'optimiste [Texte imprimé] / Karl Kraus ; traduit de l'allemand par Jean-Louis Besson & Henri Christophe
Publication : Marseille : Agone, DL 2015
Impression : 01-Péronnas : Impr. SEPEC
Description matérielle : 1 vol. (146 p.) ; 18 cm
Collection : Cent mille signes ; 4
Lien à la collection : Cent mille signes
Note(s) : Extr. des "Derniers jours de l'humanité"
Autre(s) auteur(s) : Besson, Jean-Louis (1946-....). Traducteur
Christophe, Henri (1945-....). Traducteur
Indice(s) Dewey :
832.912 (23e éd.) = Théâtre de langue allemande - 1900-1945 [oeuvre]
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-7489-0236-5 (rel.) : 9,50 EUR
EAN 9782748902365
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb444940534
Notice n° :
FRBNF44494053
Résumé : L'Optimiste : Mais quand un jour ce sera la paix… Le Râleur : … alors la guerre commencera
! L'Optimiste : Toute guerre s'est cependant conclue par une paix. Le Râleur : Pas
celle-ci. Elle ne s'est pas déroulée à la surface de la vie mais a dévasté la vie
elle-même. Le front a gagné l'arrière. Il y restera. Et l'ancienne mentalité viendra
se greffer sur cette vie modifiée, s'il en existe encore une. Le monde sombrera, et
l'on n'en saura rien. Tout ce qui existait hier, on l'aura oublié ; ce qui est aujourd'hui,
on ne le verra pas ; ce qui sera demain, on ne le craindra pas. On aura oublié qu'on
a perdu la guerre, oublié qu'on l'a commencée, oublié qu'on l'a faite. C'est pourquoi
elle ne cessera pas. « Ce drame, dont la représentation, mesurée en temps terrestre,
s'étendrait sur une dizaine de soirées, est conçu pour un théâtre martien. » Ainsi
commencent Les Derniers Jours de l'humanité. Nous avons retenu ici l'essentiel des
interventions de deux personnages, le Râleur (Kraus lui-même) et l'Optimiste (un loyal
patriote autrichien), dont l'opposition rappelle et ferme une action « éclatée en
centaines de tableaux ouvrant sur des centaines d'enfers », une action dont l'auteur
a arraché le contenu aux cinq années qu'a duré la Première Guerre mondiale : « Années
durant lesquelles des personnages d'opérette ont joué la tragédie de l'humanité ».
La vie de l'écrivain et journaliste viennois Karl Kraus (1874–1936) se confond avec
l'inlassable bataille qu'il mena dans sa revue Die Fackel (Le Flambeau) contre la
corruption de la langue et donc, à ses yeux, de la morale. [source éditeur]