Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Benahmed Daho, Yamina (1979-....)
Titre(s) : Rien de plus précieux que le repos [Texte imprimé] / Yamina Benahmed Daho
Publication : Paris : Hélium, 2011
Impression : 27-Mesnil-sur-l'Estrée : Impr. CPI Firmin Didot
Description matérielle : 1 vol. (95 p.) : couv. ill. ; 20 cm
Collection : Collection dirigée par Maylis de Kerangal et Sophie Giraud
Lien à la collection : Collection dirigée par Maylis de Kerangal et Sophie Giraud
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-35851-023-3 (br.) : 9,90 EUR
EAN 9782358510233
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb423266808
Notice n° :
FRBNF42326680
Cette notice appartient à l'univers jeunesse
Infos du Centre national de la littérature pour la jeunesse :
Genre : Romans
Public destinataire : À partir de 13 ans
Avis critique : Intéressant
Notice critique : Dans une plantation de coton au Mississippi,
alors qu'en 1863 l'abolition de l'esclavage vient d'être proclamée, une douzaine d'esclaves
reste sous le joug de maîtres impitoyables et stupides et obéissent à quelques règles
de base comme : " Toujours se tenir debout / Laisser une distance d'au moins un mètre
entre chaque esclave / Rester muet / Ne rien prendre dans les mains / Garder les pieds
liés ". Tommy s'y soumet aussi. Mais un jour il trouve un chou vert aux feuilles flétries
dans un coin du terrain où les esclaves sont parqués. Il pousse le chou du pied et
le fait rouler jusqu'à ceux de Blaise. Ce sera le début d'un enchaînement irréversible.
Un jeu de chou-ball s'organise loin du regard des maîtres, continue les jours suivants.
Réprimé puis encouragé lorsque les maîtres y voient une source de revenu, le jeu collectif
consolide l'union des esclaves, libère l'esprit et le corps et va les pousser vers
la liberté. Ce récit est enchâssé dans un autre : un vieux médecin militaire vit seul
avec son âne sur une terre où poussent des choux dont il se régale. Deux ans auparavant
y vivaient des esclaves... En épilogue, le vieux misanthrope (dopé par le chou ?)
se rend au bal... Le rythme de cette fable insolite, sorte d'ovni littéraire, rappelle
celui du blues. Démonstratif en même temps que suggestif, fantaisiste autant que grave,
ce texte touche, désarçonne, peut agacer aussi mais résonne longtemps une fois le
livre refermé. - Le 20110215
, par Christine Lemée (publié dans La Revue des livres pour enfants)