Notice de collection éditoriale
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : électronique
Auteur(s) : Institut Robert Hooke (Nice)
Association Physique à Nice
Titre clé :
Sciences & fictions
Titre(s) : Sciences & fictions [Texte électronique] : journées interdisciplinaires de Peyresq / Institut Robert Hooke de culture scientifique ; Association "Physique à Nice" ; [responsables de l'édition électronique Anouk Arnal, Ugo Bellagamba, Éric Picholle]
Numérotation : 2007-
Type de ressource électronique : Données textuelles en ligne
Publication : Nice ([Université de Nice-Sophia Antipolis, 28 av. Valrose, Parc Valrose, BP 2053
; 06101 Cedex 2]) : REVEL Nice, 2010-
Note(s) : Notice rédigée d'après la consultation de la ressource, 2010-06-29
Titre provenant de l'écran-titre
REVEL = Revues électroniques de l'Université de Nice
Description matérielle : 1 ressource dématérialisée
Périodicité : Collection
Autre(s) forme(s) du titre :
- Forme développée du titre : Sciences et fictions
Indice(s) Dewey :
809.387 62 (23e éd.) = Science-fiction - Histoire et critique
Identifiants, prix et caractéristiques : ISSN 2107-7169 = Sciences & fictions
Titre clé abrégé : Titre-clé abrégé : Sci. fict.
ISSN-L 2107-7169
cf.https://portal.issn.org/resource/ISSN/2107-7169
URL : https://epi-revel.univ-cotedazur.fr/publication/sciences-et-fictions - Format(s) de
diffusion : HTML. - Accès libre et intégral. - Consulté le 2024-12-13
URL (capture dans Internet Archive) : https://web.archive.org/web/*/https://epi-revel.univ-cotedazur.fr/publication/sciences-et-fictions
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb422285286
Notice n° :
FRBNF42228528
Commentaires : éditeurDans un monde où la plupart des enjeux, individuels et collectifs, sont désormais
déterminés, d'une manière ou d'une autre, par la science et la technologie, il est
paradoxal que la culture scientifique régresse : beaucoup de “littéraires” renoncent
ainsi à s'approprier leur part du patrimoine culturel commun. Ce n'est assurément
pas le cas des auteurs de science-fiction. Comme son nom même le revendique, le genre
constitue un vecteur efficace des images de la science et de la culture scientifique.
Pour nombre de nos contemporains, c'est même pratiquement le seul, souvent relayé
parla télévision et le cinéma : des millions de fans discutent à l'infini sur la “physique”
de Star Trek ; le thème de Star Wars est universellement reconnu, et la cybernétique
est bien plus largement associée à Isaac Asimov qu'à Léon Brillouin et Norbert Wiener.
Il est donc essentiel de comprendre les mécanismes à l'œuvre, aussi bien en termes
sociologiques — quelles images, quels mots de la science et de ses méthodes la science-fiction
transmet-elle au grand public — que pédagogiques — quelles techniques narratives a-t-elle
développées ? Les démarches intellectuelles et créatives que la (meilleure) science-fiction
a appris à induire chez ses lecteurs, de la “suspension d'incrédulité” au “dépaysement”,
sont autant de stratégies leur permettant d'assimiler en quelques pages, souvent divertissantes,
les enjeux complexes de sociétés futures ou extra-terrestres bien plus déroutantes
a priori que le clonage ou les OGM. Ces stratégies peuvent-elles être suscitées dans
d'autres contextes, et constituer des outils efficaces pour appréhender le présent
? Ces questions transdisciplinaires sont au cœur d'une démarche universitaire arrivée
à maturité depuis les années soixante-dix dans les universités anglo-saxonnes, dans
le cadre de “SF studies” faisant figure de spécialité académique à part entière mais
encore balbutiante en France, où la science-fiction a longtemps été cantonnée par
l'Université au rang de paralittérature. La récente multiplication d'événements
académiques1 et de thèses portant sur la science-fiction, dans toutes les disciplines
(philosophie, littérature comparée et anglais en particulier, mais aussi sociologie,
études cinématographiques, didactique des sciences, psychologie clinique, etc.) démontrent
que ce retard français est en train de se combler