Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Image fixe : sans médiation
Auteur(s) : Charlet, Nicolas Toussaint (1792-1845). Lithographe
Titre(s) : Décision mémorable prise par le Peuple français les 27, 28 et 29 Juillet 1830 contre les Ordonnances toutes paternelles de S. M. très humaine Charles X, d'exécrable mémoire [Image fixe] : [estampe]
Publication : Lith. Charlet Di.er [sic, pour : Dirigé] par Ory Rue du Cloître, 3
Description matérielle : 1 est. : lithographie ; 24,8 x 36,3 cm
Note(s) : Une épr. dans la série Qb 1 (juillet 1830. Caricatures. Les vainqueurs). Dépôt par
Charlet le 22 oct. 1830. - Cette pl., qui ne figure pas dans le Catalogue de l'Oeuvre
de Charlet par La Combe, est la première d'une série, qui ne fut, sans doute, pas
continuée. Elle ne saurait être postérieure au 7 août (c'est le 8 que la couronne
fut donnée officiellement à Louis-Philippe, dont il n'est qu'à peine question ici
: le fait que la "branche aînée des Bourbons" soit arrachée implique la possibilité
pour une autre branche de la même famille d'accéder au pouvoir). Cette lithogr. n'est,
sans doute, pas non plus antérieure au 7 août, date à laquelle la direction qu'allaient
prendre Charles X et sa famille (l'Angleterre) commençait à être connue
Allégorie satirique : devant une statue de la République, qui détache d'un arbre la
"Branche aînée des Bourbons" et qui repose sur un socle portant les mots "Liberté-Egalité",
la France brise ses chaînes, tandis qu'à droite, la Révolution bat son plein et qu'à
gauche, la famille royale et les Jésuites partent pour l'exil. Vers la droite, derrière
la statue, Polignac, qui brandit le drapeau surmonté de l'Etoignoir, tend son paiement
à Marmont qui dirige la défense et il lui dit : "Tiens voilà de l'or mais surtout
ne nous raguse pas". A l'extrême droit, des bourgeois regardent la bataille en déclarant
: "On ne dira pas que nous ne manquons pas de courage", "Nous aurons des places" et
"Je dis que quand nous nous y mettons nous savons faire des révolutions". Vers la
g. un Jésuite brandit un drapeau blanc à la hampe surmontée d'un éteignoir et portant
l'inscription : "Ne craignez rien, mes chers collègues, la Congrégation gouvernera
et elle vous aime trop pour vouloir rendre justice à la nation". Ces propos s'adressent
aux fuyards et, en particulier, à Charles X, qui s'écrie, en guise d'adieu : "Ingrats
! [...] ah ! l'Enfer vous attend ! Talleyrand mon ami saura vous y enfoncer". On voit,
en effet, au premier plan, à g., l'ancien évêque d'Autun, avec ses clés de grand Chambellan
de Charles X, pousser les Jésuites vers la caisse ouverte du "Trésor", au-dessous
de l'affiche de la reprise des "Intrigans au "Théâtre Fran[çais]". A l'arrière-plan,
à g., jouant au funambule entre deux îles, Wellington s'exclame : "Je ne sais plus
sur quel pied danser je descend ; et suis prêt à perdre l'équilibre". A dr., en bas,
sur un barillet de poudre, le n° 3, et, en haut, entre deux des trois tr. c. : "N°
1."
Référence(s) : De Vinck, 11065
Sujet(s) : France -- 1830 (Révolution de Juillet)
Conservé dans : [Recueil. Collection de Vinck. Un siècle d'histoire de France par l'estampe, 1770-1870.
Vol. 87 (pièces 11024-11161), Monarchie de Juillet]
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb41517308z
Notice n° :
FRBNF41517308
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Document numérique :
1 partie d'exemplaire regroupée
support : lot d'images numérisées
Richelieu - Estampes et photographie - magasin de la Réserve
1 partie d'exemplaire regroupée
support : estampe
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