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Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Image fixe : sans médiation

Titre(s) : "Ce grand serin la, [sic] poura [sic] se vanter d'avoir fait de fameuses boulettes !...", s'exclame un petit mitron en désignant du doigt son patron Charles X en train d'enfourner la boulette "Garde nationale" et la "dernière brioche de la Charte" [Image fixe] : [estampe]

Publication : [S.l.] : [s.n.], [s.d.]

Description matérielle : 1 est. : lithographie à la plume coloriée

Note(s) : Clairevoie. - Une épr. dans la série Qb 1 (25 juillet 1830), où figure une estampe sur le même thème, En ai-je fait des brioches et des fameuses ?. - Charles X avait rétabli le droit d'aînesse en mars 1826 ; par l'ordonnance du 30 avril 1827, il avait dissout la Garde Nationale (voir le n° 11.014 et son commentaire, dans le tome précédent de l'Inventaire). Les 19 et 20 nov. 1827, lors de la victoire de l'opposition de Paris aux élections législatives, quelques manifestations de rue, dans la capitale, d'abord joyeuses, dégénérèrent en émeute, lorsque certains éléments excités se mirent à lapider les fenêtres de ceux qui ne se décidaient pas à illuminer ; des barricades s'élevèrent [rue St-Denis], la troupe dut intervenir et il y eut des morts et des blessés. "Les libéraux, pour dégager leur responsabilité, soutinrent [voir, en particulier, le Journal des débats, n° du 20 nov., p. 3, du 21 nov., p. 2 et du 23 nov., p. 1 et 2] que ces troubles étaient une manoeuvre du parti prêtre [ou de la Police] destinée à effrayer les électeurs [de province, qui n'avaient pas encore voté]". (Guillaume de Bertier de Sauvigny, La Restauration, Paris, 1963, p. 392) - Voir les pamphlets relatant, de façon confuse, les événements de la rue St-Denis et cotés aux Imprimés Lb49. 779 à 782, in-8° pièces. Le Moniteur, n° 525 (21 nov. 1827), p. 1608, n'est pas plus précis - ce qui laisserait supposer que les accusations de la Presse libérale n'étaient pas tout-à-fait dénuées de fondement : si la Police n'avait pas provoqué ces émeutes, elle avait su, en tout cas, les exploiter à des fins de propagande. Le caricaturiste avait, sans doute, lu dans le Figaro du 20 mai 1830 les lignes suivantes (citées par Charles Ledré, La Presse à l'assaut de la Monarchie, Paris, Colin 1960 - Kiosque n° 12 - p. 100) : «Loi d'aînesse, loi de justice et d'amour, loi du sacrilège, dissolution de la garde nationale, fusillade de la rue saint-Denis, tout ce système déplorable que les élections de 1827 ont courageusement flétri, revient à la mémoire."
Sur la table, prêts à être mis au four, le "Pâté Polignac", la brioche "Liberté de la Presse" et les boulettes "Droit d'aînesse" et "Rue St-Denis"

Référence(s) : De Vinck, 11042


Sujet(s) : Ordonnances de juillet 1830  Voir les notices liées en tant que sujet


Conservé dans : [Recueil. Collection de Vinck. Un siècle d'histoire de France par l'estampe, 1770-1870. Vol. 87 (pièces 11024-11161), Monarchie de Juillet] 

Identifiant de la notice  : ark:/12148/cb415172854

Notice n° :  FRBNF41517285

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Document numérique : 

1 partie d'exemplaire regroupée

IFN-54000862

support : lot d'images numérisées

Richelieu - Estampes et photographie - magasin de la Réserve

1 partie d'exemplaire regroupée

RESERVE QB-370 (87)-FT 4 < Fol. 11  > 
support : estampe

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