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Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Image fixe : sans médiation

Auteur(s) : Charon, Louis-François (1783-1839). Graveur  Voir les notices liées en tant qu'auteur

Titre(s) : Le Démélé en Espagne les insurgés se sauvent après avoir été claqués en voulant caloter les Français [Image fixe] : [estampe]

Publication : A Paris Chez Martinet Rue du Coq Saint Honoré

Description matérielle : 1 est. : gravure à l'eau-forte, coloriée ; 16,1 x 23,5 cm

Note(s) : Gravure à l'eau-forte, coloriée par Louis-François Charon, dont le nom nous est révélé par le registre de dépôt, à la date du 2 janvier 1809. Cette caricature est consécutive à la prise de Madrid annoncée dans le Moniteur du 16 décembre précédent. - On sait que Napoléon considérait d'une façon générale le clergé comme une sorte de gendarmerie sacrée chargée d'enseigner la morale évangélique et surtout le respect des autorités constituées. Ces prêtres et ces moines espagnols qui poussèrent le peuple à la révolte, prêchèrent la guerre d'indépendance et prirent eux-mêmes les armes, ne lui inspirèrent que du mépris et de l'horreur. Il se montre sévère à leur égard dans les premiers bulletins de l'armée d'Espagne, car il les considère comme responsables de l'insurrection. Pas plus qu'il n'avait admis qu'une femme sortît de son rôle de femme et s'occupât d'autre chose que de son intérieur (on a vu comment il traita la reine de Prusse et ses ardeurs belliqueuses), il n'admit que le clergé, oublieux de son ministère de charité et de paix, prêchat la révolte et fit les besognes sanglantes de la guerre. Il n'a pas assez de sarcasmes contre ces «moines imposteurs», qui avec «l'inquisition ont abruti cette nation». Le prêtre selon son coeur ressemble au «digne» évêque de Palencia, qui «accueillit nos troupes avec empressement» : «Un saint évêque qui pratique les principes de l'Évangile, animé par la charité chrétienne, des lèvres duquel il ne découle que du miel, est le plus grand bienfait que le ciel accorde aux peuples.» Mais «un évêque passionné, haineux et furibond, qui ne prêche que la désobéissance et la rébellion, le désordre et la guerre, est un monstre que Dieu a donné aux peuples dans sa colère, pour les égarer dans la source même de la morale.» (3.e bulletin de l'armée d'Espagne, dans le Moniteur du 21 nov. 1808)
Estampe satirique contre le rôle du clergé dans l'insurrection espagnole : les moines espagnols attaquent à coups de calottes les soldats français qui les repoussent à coups de chapeaux (à claque). La légende joue sur les mots claquer et calotter

Référence(s) : De Vinck, 8372


Sujet(s) : Guerre d'Espagne (1807-1814) -- Opérations militaires  Voir les notices liées en tant que sujet


Conservé dans : [Recueil. Collection de Vinck. Un siècle d'histoire de France par l'estampe, 1770-1870. Vol. 63 (pièces 8354-8432 ter), Directoire, Consulat et Empire] 

Identifiant de la notice  : ark:/12148/cb415145799

Notice n° :  FRBNF41514579

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Document numérique : 

1 partie d'exemplaire regroupée

IFN-6941274

support : lot d'images numérisées

Richelieu - Estampes et photographie - magasin de la Réserve

1 partie d'exemplaire regroupée

RESERVE QB-370 (63)-FT 4 < Fol. 11  > 
support : estampe

Pièce(s) de réserve. Communication aux heures d'ouverture dans l'espace dédié