Notice bibliographique

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Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Image fixe : sans médiation

Auteur(s) : Gautier. Graveur  Voir les notices liées en tant qu'auteur

Titre(s) : Querelle, dit Courson [Image fixe] : [estampe]

Publication : Paris, impr. de C.-F. Patris, 1804

Description matérielle : 1 est. : gravure au pointillé ; 16 x 9,2 cm

Note(s) : Sous le tr. c. : «Dumontier del. - Gautier Sculp.» En marge, à la plume : «traitre qui a tout perdu». - Ce portrait, bien que faisant partie de la même série, ne servit pas comme les autres à illustrer le Procès, etc. C'est qu'en effet Jean-Pierre Querelle ne se trouvait point parmi les accusés déférés en juin devant le tribunal spécial. Arrêté avant tous les autres, Querelle fut aussi jugé à part. Condamné à mort, il fit in extremis des révélations qui amenèrent la découverte du complot. Il avait débarqué, le 23 août 1803, au pied de la falaise de Biville, en compagnie de Cadoudal lui-même. Dès le 12 octobre, il était arrêté à Paris, sous un vague soupçon d'espionnage. On raconte que dans la nuit du 25 janvier 1804, Bonaparte parcourait les rapports de police déposés sur son bureau : tous s'accordaient pour signaler la disparition de Cadoudal, que la police n'avait jamais perdu de vue jusqu'alors. Sur-le-champ, le premier Consul donna l'ordre de traduire devant une commission militaire quatre détenus choisis parmi les royalistes prisonniers au Temple, et de les fusiller dans les 24 heures, s'ils ne faisaient des révélations suffisantes. On retint les noms de Picot, surnommé l'Egorge-Bleus, et de son ami Lebourgeois ; puis ceux de Piogé, dit Sans-Pitié, et de Desol de Grisolles. Par surcroît de zèle, Desmarets, chargé de dresser la liste, y ajouta un cinquième nom, celui de Querelle, que le dossier signalait comme un homme dont on pouvait «attendre quelque chose». Le 26 janvier, les cinq détenus comparurent devant la Commission militaire, que présidait le général Duplessis. Piogé et Desol furent acquittés, mais aussitôt réincarcérés, par mesure de sûrete publique. Picot, Lebourgeois et Querelle furent condamnés à mort et transférés à l'Abbaye, jusqu'à l'heure de l'exécution, fixée au lendemain. En attendant, on «cuisina» les malheureux. Picot et Lebourgeois, ignorant tout de la conspiration, ne purent faire les révélations qu'on escomptait, et furent exécutés. Pour amollir le courage de Querelle, qui manquait évidemment de fermeté, on le fit assister aux apprêts du supplice de ses coaccusés. Fou de peur, il se mit à hurler, et déclara qu'il dirait tout ce qu'il savait. C'est ainsi qu'il révéla la présence de Georges à Paris, que la police ignorait encore (voir Lenôtre, La Chouannerie au temps de l'Empire, p. 1-26)
Série de 31 portraits détachés du procès instruit par la Cour de justice criminelle et spéciale du département de la Seine, séante à Paris, contre Georges, Pichegru et autres, prévenus de conspiration contr la personne du premier Consul, recueilli par des sténographes, Impr. Lb44-369. - En buste, de profil à dr.

Référence(s) : De Vinck, 7784


Autre(s) auteur(s) : Dumontier. Dessinateur du modèle  Voir les notices liées en tant qu'auteur


Conservé dans : [Recueil. Collection de Vinck. Un siècle d'histoire de France par l'estampe, 1770-1870. Vol. 57 (pièces 7716-7812), Directoire, Consulat et Empire] 

Identifiant de la notice  : ark:/12148/cb415140250

Notice n° :  FRBNF41514025

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Document numérique : 

1 partie d'exemplaire regroupée

IFN-6940715

support : lot d'images numérisées

Richelieu - Estampes et photographie - magasin de la Réserve

1 partie d'exemplaire regroupée

RESERVE QB-370 (57)-FT 4 < Fol. 31  > 
support : estampe

Pièce(s) de réserve. Communication aux heures d'ouverture dans l'espace dédié