Notice bibliographique
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Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Image fixe : sans médiation
Titre(s) : Deuxième Conciliabule Des Vénérables Peres Communicants, dont L'ouverture s'est faite le 29 juin 1801... et la Clôture le 16 aoust... [Image fixe] : [estampe]
Publication : [S.l.] : [s.n.], [s.d.]
Description matérielle : 1 est. : gravure à l'eau-forte, coloriée ; 24,5 x 16,5 cm
Note(s) : Un premier concile national du clergé constitutionnel s'était ouvert à Paris le 15
août 1797, en vue de réorganiser l'Église de France. Le second concile national eut
lieu en 1801, pendant les négociations du Concordat. Il s'ouvrit à Notre-Dame, le
29 juin, jour de la Saint-Pierre, et fut présidé par Le Coz, métropolitain de Rennes.
Il y eut «un concours immense de citoyens. Au milieu de la grand'messe, célébrée par
l'évêque Royer, le citoyen Grégoire a prononcé un fort long discours... Il a exprimé
avec énergie le désir que les efforts du concile pour pacifier la France chrétienne
fussent aussi efficaces que l'ont été ceux du premier Consul pour donner la paix au
continent.» (Rapport de la Préfecture de police, 11 messidor an IX). Les réunions
solennelles se tinrent à Notre-Dame, les séances ordinaires à Saint-Sulpice. Après
avoir protesté de sa soumission aux pouvoirs établis, le concile écrivit au pape une
longue lettre latine pour l'assurer de son respect envers le Saint-Siège, le supplier
de seconder ses efforts «vers la pacification de l'Église de France» et lui exprimer
ses voeux pour le succès des mesures concertées à ce sujet entre le premier Consul
et la Papauté. Puis les «pères communiquants» adressèrent de nouvelles invitations
à «nos frères séparés», c'est-à-dire aux prêtres insermentés, qui ne répondirent point
et restèrent «incommuniquants», pour employer le terme dont se servait le clergé constitutionnel
à l'égard de l'autre, obstinément sourd à ses appels. Sur ces entrefaites, le Concordat
fut signé (16 juillet) puis ratifié par le pape (15 août). Le concile n'avait plus
de raison d'être. Il fut clos le 16 août à Notre-Dame. L'Église constitutionnelle
avait vécu ; mais son esprit persista dans les articles organiques ajoutés au traité,
à l'insu du pape. La situation des prêtres mariés avait été réglée le 15 août par
le bref Etsi apostolici principatus. Consulter les Annales de la Religion [organe
de l'église gallicane], t. XIII [Impr., Lc.13. 10], les Actes du second Concile de
France, 3 vol. in-8° [Ld.4. 4120] et la Liste générale des noms de tous les évêques
du Concile national de Paris [Ld.4 4122]
En l'Église de N. D. de Paris. Caricature contre le 2.e Concile national de l'Eglise
constitutionnelle : la docte assemblée a admis dans son sein quelques robustes commères,
épouses de MM. les ecclésiastiques et dont le ventre rebondi plaide éloquemment en
faveur du mariage des prêtres
Référence(s) : De Vinck, 7555
Sujet(s) : Concile national de France (2 ; 1801 ; Paris)
Conservé dans : [Recueil. Collection de Vinck. Un siècle d'histoire de France par l'estampe, 1770-1870.
Vol. 55 (pièces 7506-7590), Directoire, Consulat et Empire]
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb415138191
Notice n° :
FRBNF41513819
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Document numérique :
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support : lot d'images numérisées
Richelieu - Estampes et photographie - magasin de la Réserve
1 partie d'exemplaire regroupée
support : estampe
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