Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Image fixe : sans médiation
Titre(s) : Portrait de M.r Ramponeau, Cabartier de la basse Courtille en bonnet de nu[it] [Image fixe] : [estampe]
Publication : "A Paris chez Charpentier rue Saint Jacques au Coq.")
Description matérielle : 1 est. : gravure à l'eau-forte et au burin ; 27,3 x 21,3 cm
Note(s) : Sous le tr. c., la "Chanson sur l'air : Allons chez Ramponeau." (deux couplets de
six vers, l'un à gauche, l'autre à droite du titre de la chanson et de l'adresse qu'on
lit au-dessous. - Gravure à l'eau-forte et au burin dont la date nous est fournie
par celle du privilège : mars 1760. On sait qu'après avoir vu tout Paris courir à
son cabaret de la Basse Courtille, aux Porcherons, où l'on consommait à trois sous
et demi la pinte, Jean Ramponeau (né à Argenteuil) se laissa tenter par le démon du
théâtre et traita de son engagement avec Gaudon, directeur des Variétés amusantes.
Il échoua piteusement et reprit son ancien métier, non sans peine, puisqu'il lui avait
fallu entrer en procès avec le directeur du théâtre pour recouvrer sa liberté. Ce
procès (1760), où son adversaire prit pour défenseur maître Élie de Beaumont (ci-dessous,
n° 1301), marqua l'apogée de sa gloire. Ramponeau mourut vers 1765
Au dessous de cette légende, occupant la marge supérieure de l'estampe, le célèbre
cabaretier traité en grotesque, en pied, de face, tenant sous le bras droit une sorte
de baquet rempli de brocs et de bouteilles, et de la main gauche un broc. Le fond
de la scène est fourni par deux couples de lutteurs ayant "ramponné" (traduisez :
bu avec excès) et par une attablée de buveurs : celui qui occupe l'extrémité gauche
du groupe paraît bien malade. Dans l'angle supérieur droit de l'estampe, fenêtre en
encorbellement à laquelle apparaît la femme du cabaretier : "Madame Ramponeau crie
à gorge déployée Servez M.rs les Savetiers, M.r Ramponeau". Du toit sort la hampe
d'une enseigne en forme de drapeau "Ramponeau, Au Tambour Royal", divisée en trois
bandes horizontales : le Tambour royal ; un paysage avec au premier plan, assis, un
joueur de flûte ; enfin le célèbre proverbe "Tout ce qui vient de la flûte retourne
au Tambour." Au bas de l'estampe, à droite, à l'intérieur du tr. c. : "Permis de distribuer
ce 13 mars 1760. De Sartine."
Référence(s) : De Vinck, 1234
Conservé dans : [Recueil. Collection de Vinck. Un siècle d'histoire de France par l'estampe, 1770-1870.
Vol. 7 (pièces 1046-1231), Ancien Régime et Révolution]
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb41512534v
Notice n° :
FRBNF41512534
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Document numérique :
1 partie d'exemplaire regroupée
support : lot d'images numérisées
Richelieu - Estampes et photographie - magasin de la Réserve
1 partie d'exemplaire regroupée
support : estampe
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