Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Rossignol, Isabelle (1965-....)
Titre(s) : Des crapauds dans la bouche [Texte imprimé] / Isabelle Rossignol
Publication : Paris : l'École des loisirs, DL 2008
Impression : 27-Évreux : Impr. Hérissey
Description matérielle : 1 vol. (77 p.) : couv. ill. en coul. ; 19 cm
Collection : Neuf
Lien à la collection : Neuf (Paris.1984)
Public destinataire : Bons lecteurs - À partir de 9 ans
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-211-09074-2 (br.) : 8 EUR
EAN 9782211090742
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb412007168
Notice n° :
FRBNF41200716
Cette notice appartient à l'univers jeunesse
Résumé : Lucile et Marjorie vivent avec leur grand-mère car leurs parents sont en prison. Elles
ont de nouveaux voisins, qui ont une petite fille, Margot. Mais Lucile interdit à
sa petite soeur de devenir l'amie de Margot. [source Electre]
Infos du Centre national de la littérature pour la jeunesse :
Genre : Romans
Public destinataire : À partir de 9 ans
Avis critique : Bravo !
Notice critique : Lucile a des crapauds qui sortent de sa bouche
et des langues de serpents qui étincellent dans ses yeux. A cause d'eux, elle inflige
à sa petite soeur Marjorie, la narratrice, un autoritarisme continu qui s'hypertrophie
en méchanceté et sadisme à l'égard de Margot, la nouvelle voisine. Pas évident, pour
les deux soeurs, de vivre sereinement le fait que leurs parents, mêlés à une histoire
d'argent, subissent une peine de prison. Malgré le confort pavillonnaire dans lequel
elles vivent, malgré tout l'amour de leur grand-mère, malgré les ressources que puise
Marjorie dans son imagination, un mot déplacé de Margot fait basculer la fillette
du côté des crapauds. Heureusement, il ne s'agira que d'une phase difficile qu'elle
réussira à dépasser, en entraînant avec elle sa soeur. Un récit fin et original qui,
d'une part, revisite un problème de société (qui dit " prison " dit bien souvent population
défavorisée et délinquante...), mais surtout l'épure de ses causes et de tout point
de vue adulte, pour se focaliser sur le malaise des petites filles : elles n'ont d'autre
souci que le manque quotidien de leurs parents et les sentiments ambivalents que cette
absence, tenue sous silence, peut générer. - Le 20080404
, par Dorothée Copel (publié dans La Revue des livres pour enfants)