Notice de personne

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Han, Ulrich (142.?-1479) forme internationale

Pays :  Autriche
Sexe :  Masculin
Responsabilité(s) exercée(s) sur les documents :  Imprimeur libraire (Texte imprimé), Auteur
Naissance :  142.?
Mort :  1479
Période d'activité :  1465?-1478

Autre(s) graphie(s) : Gallo ; Haan ; Hahn. - Variante(s) de prénom : Ulric ; Ulricus ; Unricus. - Imprimeur-libraire ; copiste. - De nationalité allemande ("Alamannus"), originaire d'Ingolstadt (Bavière). Immatriculé à l'université de Leipzig pour les semestres d'hiver de 1438 (dit alors "pauper", pauvre) et de 1443, il est surnommé "Barbatus" ("Barbu"). Clerc du diocèse d'Eichstätt (Bavière). Il se serait formé à la typographie à Mayence ou à Bamberg, avant de l'exercer, peut-être à Vienne, ville dont il était devenu citoyen (il se qualifie "de VVienna"), puis en Italie. On lui attribue un almanach-calendrier lunaire de saignées pour 1462 (GW 1287), calculé sur le méridien de Vienne (cf. C. Wehmer, Mélanges Lamberto Donati, 1969, p. 325-357), ainsi que deux livrets religieux en allemand, "Passio Christi" (appelée "Stöger-Passion") et "Sept Joies de Marie", imprimés avec les mêmes caractères et ornés de gravures sur métal, mais cette attribution est controversée. Il en est de même pour une version italienne de cette "Passion", conservée à l'état fragmentaire (fragment dit Parsons-Scheide, cf https://www.christies.com/en/lot/lot-1369099). D'après le chroniqueur Giovanni Filippo De Lignamine (1474), Ulrich Han se serait établi imprimeur à Rome en 1464/1465. Il y aurait été vraisemblablement amené de Vienne par Domenico De' Domenichi, nonce pontifical à la cour de l'empereur Frédéric III en 1463-1464. Il est attesté le 28 mai 1466 comme "familiaris Papae" à l'occasion d'une supplique qu'il adresse au sujet d'un bénéfice attaché à l'église Saint-Ulrich, près de Vienne. La plus ancienne édition à son nom, les "Meditationes vitae Christi" du cardinal dominicain Juan de Torquemada, illustrées d'une trentaine de gravures sur bois, est datée au colophon du 31 déc. 1467 (i. e., selon le style de datation adopté, 1467 ou 1466) mais l'interprétation de ce colophon a donné lieu à une controverse qui n'est pas non plus résolue : il s'agirait en réalité d'une édition postérieure reproduisant l'explicit d'une copie manuscrite perdue, hypothèse renforcée par l'existence d'une copie manuscrite conservée, signée du nom d'Ulrich Han et datée 30 oct. 1469. Une autre impression à son nom, le "De oratore" de Cicéron, est datée du 5 déc. 1468. Cependant, dès avant le 28 sept. 1466, U. Han est attesté en relation avec une "société pour l'impression de livres avec des formes" ("societas super impressione librorum conficiendorum cum formis"), constituée à Rome entre son propre fils, "magister Henricus Unrici" (ou "Enrice"), agissant sans doute pour le compte et à l'initiative du père, peut-être temporairement absent de Rome, et deux partenaires financiers : l'écrivain apostolique Domenico Bertini, de Lucques, remplacé par le banquier Simone di Niccolò dit C(h)ardella, également de Lucques, et l'homme d'affaires Clemente Donati, d'Urbino. C'est à cette association que se rapporteraient les éditions anonymes datables de 1468 à 1470 que l'on attribue à Ulrich Han sur des critères typographiques. Dès avant la dissolution de cette société en mai 1470, U. Han travaille avec l'humaniste Johannes Antonius Campanus, évêque de Teramo, auteur de trois distiques à sa gloire, placés en guise de signature au colophon de plusieurs de ses éditions. En 1471 il imprime pour l'éditeur Giovanni Filippo De Lignamine, puis, jusqu'en 1474, il exerce en association avec Simone dit C(h)ardella, l'un des membres de la société primitive, à l'adresse : "in domo de Taliacoxis" (maison de la famille Tagliacozzo, une branche de la famille Orsini). De 1474 à 1479 Ulrich Han exerce seul, dans une maison louée à l'hospice allemand de Santa Maria dell'Anima, où il tient aussi une boutique ("ponteca"). La dernière édition à son nom est du 9 déc. 1478. Il décède entre le 3 fév. et le 12 déc. 1479 (veuve attestée). En 1480, l'imprimeur Stephan Planck, de Passau, travaille à sa dernière adresse.
Ulrich Han est le frère de Wolf Han, qu'il a fourni en matériel typographique en 1476. La question de la participation d'U. Han aux travaux typographiques de l'atelier de Subiaco en 1465-1467 est indécidable, celle de ses relations avec d'autres confrères originaires d'Allemagne, notamment Sixtus Riessinger, à Rome, dans les années 1467-1470, est controversée (P. Needham, "Bibliofilia", 2014, p. 17-44, et P. Scapecchi, "Roma nel Rinascimento", 1997, p. 318-326) ; la similitude des types qu'ils emploient témoigne en tout cas d'une matrice commune (K. Haebler, p. 18-20, et F. Geldner, II, p. 33). Dans sa deuxième édition du missel romain (12 oct. 1476), Ulrich Han a pour la première fois imprimé le chant noté.

Adresse :  Roma : 1465?-1478

Forme(s) rejetée(s) : 
< Gallus, Udalricus (142.?-1479) latin

Source(s) : 
ADB . - Fumagalli . - TR . - BMC . - Haebler . - GW . - NDB . - Scholderer . - Geldner : date de début d'activité 1464 . - Borsa : dates d'activité 1467-1478 . - LGBW . - Esch . - Modigliani . - ISTC



Identifiant de la notice  : ark:/12148/cb180203475
Notice n° :  FRBNF18020347

Création :  22/06/16
Mise à jour :  22/08/02


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