Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Caratini, Sophie (1948-....)
Titre(s) : Les sept cercles [Texte imprimé] : une odyssée noire / Sophie Caratini
Publication : Vincennes : Éditions Thierry Marchaisse, DL 2014
Impression : 27-Mesnil-sur-l'Estrée : Impr. CPI Firmin-Didot
Description matérielle : 1 vol. (392 p.) ; 21 cm
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-36280-054-2 (br.) : 22 EUR
EAN 9782362800542
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb44242031z
Notice n° :
FRBNF44242031
Résumé : Les Sept cercles viennent prolonger et compléter La fille du chasseur (Thierry Marchaisse
2011). Dans sa vaste fresque en chantier, qui fera en tout quatre volumes, Sophie
Caratini a entrepris de restituer, livre après livre, la nature profonde de la relation
coloniale, telle qu elle s est construite dans les groupes nomades de l armée française
de Mauritanie. En proposant une forme neuve celle de biographies croisées à la première
personne elle a voulu conjuger vie personnelle, anthropologie et histoire, et donner
ainsi à comprendre de l intérieur les effets de la rencontre coloniale, le choc
des cultures et ses implications sur le destin des personnes et des groupes concernés.
Comme "La fille du chasseur", ce récit peut donc se lire comme un tout autonome, ou
comme une des pièces d un grand puzzle historique. Il est écrit, lui aussi, du point
de vue de celui qui en est tout à la fois le narrateur et le personnage central. Mais,
cette fois-ci, le témoignage restitué n est pas celui d une femme maure, c est celui
d un paysan peul du Fouta mauritanien, Moussa Djibi Wagne. Né noble (c est-à-dire
non esclave), Moussa a été enrôlé de force, en 1940, à l âge de vingt ans par les
autorités coloniales, alors qu il était parti à l aventure, comme la coutume peule
le préconise aux hommes, pour apprendre à connaître le monde avant de fonder leur
propre foyer. Obligé, avec tant d autres jeunes africains, de constituer la force
noire de l armée française, il a été finalement affecté comme tirailleur sénégalais
dans une unité méhariste chargée du contrôle des frontières septentrionales de la
Mauritanie. Une grande chance pour lui, car la plupart des hommes de sa classe d âge
ont été envoyés en France combattre les Allemands. Et en même temps un grand malheur,
car coupé de ses racines, jamais plus Moussa ne reprendra sa place de paysan dans
son village, auprès de sa famille. [source éditeur]