Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Musique notée : sans médiation
Auteur(s) : Gougne, Florian. Compositeur
Titre conventionnel : [Le papillon]
Titre(s) : Le papillon [Musique imprimée] : [pour choeur à 4 voix mixtes] / poème, Alphonse de Lamartine ; musique, Florian Gougne
Présentation : [Partition]
Publication : Lyon : Éditions À coeur joie, copyright 2019
Description matérielle : 1 partition (4 p.) ; 30 cm
Collection : Série XXIème siècle
Lien à la collection : Série XXIème siècle
Distribution musicale : choeurs - mixte (4 voix SATB) (1)
Autre(s) auteur(s) : Lamartine, Alphonse de (1790-1869). Auteur du texte
Genre ou forme : Choeurs profanes (voix mixtes, 4 voix) a cappella -- 2000-.... -- Partitions
Identifiants, prix et caractéristiques : (En feuille) : 2,95 EUR
Cotage A110410048
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb45827256t
Notice n° :
FRBNF45827256
Cette notice appartient à l'univers musique
Résumé : Texte Alphonse de Lamartine, musique Florian Gougne. Durée : 2'45'' environ Issu des
Nouvelles Méditations de Lamartine, ce court texte de dix alexandrins célèbre le destin
évanescent d'un papillon. Avec un équilibre autant spiritualiste que charnel, le poète
dessine la trajectoire de vie de cet insecte aussi familier que fascinant ; de sa
naissance symbolique dans un réel toujours animé jusque dans une volupté toute céleste,
quasi extatique. Créée à l'occasion de la finale du concours de composition du festival
Eufonia 2019 à Bordeaux, cette partition fut tenue de respecter certaines consignes
: 4 voix mixtes sans division, ambitus confortable, durée courte (moins de 3 minutes).
Était donc laissée à la libre appréciation du compositeur la mise en musique du texte.
Explications. La forme du poème lui-même ressemble à la vie d'un papillon : courte,
sans pause. Articulé en deux phrases (l'une de 7 alexandrins et l'autre de 3) le texte
propose deux aspirations, subtilement entremêlées. La première, volontiers descriptive,
faisant acte du « destin enchanté» réservé au petit insecte. Naître et mourir, s'enivrer,
être balancé de fleur en fleur, s'envoler, explorer sans approfondir, se laisser porter
par un ciel azur, un parfum, par tous ce que la nature et la vie offrent de plaisirs
opportuns. Peut-être ici trouverons-nous l'illustration et la définition magnifiée
du verbe papillonner. L'indépendance mélodique et rythmique des pupitres ainsi que
les appuis mobiles de l'harmonie sont mis en contraste avec la seconde partie. Plus
courte, toute en homorythmie, quasi déclamée, elle invite l'auditeur au cœur du message
que porte la poésie. On ne sait finalement d'où il vient ni où il va. Il en est ainsi
du papillon, toujours en mouvements, imprévisible, et fascinant de fragilité et de
beauté toute éphémère ; l'image de la « rose » du premier vers est bien choisie par
le poète. Ayant déjoué quelques pièges harmoniques, c'est une partition tout à fait
accessible ; tant au ni [source éditeur]