Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Frison-Roche, Marie-Anne (1959-....)
Titre(s) : GPA, dire oui ou dire non [Texte imprimé] / Marie-Anne Frison-Roche ; avec la collaboration de Christophe Hambura et Alexandre Köhler ; préface d'Éliette Abecassis
Publication : Paris : Dalloz, 2018
Impression : 58-Clamecy : Impr. Laballery
Description matérielle : 1 vol. (VIII-161 p.) ; 24 cm
Collection : Thèmes & commentaires : études
Lien à la collection : Thèmes et commentaires
Autre(s) auteur(s) : Hambura, Christophe. Collaborateur
Köhler, Alexandre. Collaborateur
Autre(s) forme(s) du titre :
- Forme développée du titre : Gestation pour autrui, dire oui ou dire non
Sujet(s) : Gestation pour autrui -- Aspect moral
Gestation pour autrui -- Droit
Indice(s) Dewey :
176.2 (23e éd.) = Procréation médicalement assistée (morale)
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-247-16540-7 (br.) : 44 EUR
EAN 9782247165407
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb45627675v
Notice n° :
FRBNF45627675
Résumé : Les situations juridiques de GPA et les différents droits applicables sont souvent
présentés comme « complexes ». C'est faux. Il s'agit toujours d'une femme qui « consent
» à porter un enfant pour le donner à la naissance à ceux qui ont commandé sa venue
au monde. Face à ce fait simple, le Droit choisit soit d'instituer un lien de filiation
entre la femme et l'enfant soit de l'instituer entre l'enfant et ceux qui l'ont désiré.
Dans le premier cas, c'est la maternité qui fait la filiation, dans le second cas
c'est le pur désir d'enfant. Dans le premier cas, les entreprises sont exclues car
on ne peut vendre le lien de maternité, dans le second cas elles sont centrales car
on paye pour concrétiser son désir d'enfant. Le choix est aujourd'hui ouvert. C'est
un choix de société. Les États-Unis et l'Europe sont souvent présentés comme ayant
fait les mêmes choix. C'est faux. La Californie a fait le choix du désir d'enfant,
servi par le consentement, l'argent et le contrat. L'Europe s'y refuse : pour protéger
les êtres humains, lois et juges ne scindent pas le corps des femmes et des enfants
de la notion de « personne ». Comment et jusqu'à quand ? [source éditeur]