Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Biard, Michel (1957-....)
Titre(s) : La Révolution hantée [Texte imprimé] : enfers fantasmés et Révolution française / Michel Biard ; [préface de Michel Vovelle]
Publication : Paris : Vendémiaire, DL 2017
Impression : 58-Clamecy : Impr. Laballery
Description matérielle : 1 vol. (199 p.-[8] p. de pl.) : ill. en coul. ; 20 cm
Collection : Collection Révolutions
Lien à la collection : Collection Révolutions
Note(s) : Bibliogr. p. 187-199
Autre(s) auteur(s) : Vovelle, Michel (1933-2018). Préfacier
Sujet(s) : Enfer -- Dans les représentations sociales -- France -- 1789-1815
France -- 1789-1799 (Révolution)
Indice(s) Dewey :
944.04 (23e éd.) = Histoire - France - 1789-1804
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-36358-273-7 (br.) : 21 EUR
EAN 9782363582737
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb45248245s
Notice n° :
FRBNF45248245
Résumé : Les premiers à comparaître au tribunal de Lucifer furent les corps décapités de juillet
1789. À partir de ce moment, et tout au long de la Révolution française, les enfers
ne désempliront pas... C'est du moins ce que racontent les pamphlets, journaux et
images de l'époque qui mirent en scène l'au-delà, sans discontinuer, jusqu'en 1795.
Y apparaissent les rives du Tartare et les Champs Élysées, les rencontres de Mirabeau
ou Robespierre avec Pluton, Belzébuth ou Cerbère, les galeries des supplices, les
sarabandes de démons et autres créatures inquiétantes. Cet imaginaire apocalyptique,
qui semble tout droit sorti d'un tableau de Jérôme Bosch, ce fut celui des Français
durant ces années dominées par le spectre de la guillotine. C'était une façon d'accorder
aux morts une seconde vie, mais aussi d'exorciser l'horreur par le rire. Et d'accéder,
ce faisant, à une forme de résilience collective, face à cette violence terrible exercée
tout à la fois contre des puissants et des anonymes. Les documents de l'époque en
disent long sur les peurs et les traumatismes de ce temps, hanté par la fragilité
de la destinée et la précarité des situations les mieux établies... [source éditeur]