Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Bradley, Marion Zimmer (1930-1999)
Titre(s) : La vague montante [Texte imprimé] / Marion Zimmer Bradley ; [traduction de l'américain, Élisabeth Vonarburg]
Traduction de : The climbing wave
Publication : Neuvy-en-Champagne : le Passager clandestin, impr. 2013
Impression : 21-Quetigny : Impr. Darantière
Description matérielle : 1 vol. (138 p.) : couv. ill. ; 17 cm
Collection : Dyschroniques : science-fiction
Lien à la collection : Dyschroniques
Note(s) : En appendice, synchronique du texte
Autre(s) auteur(s) : Vonarburg, Élisabeth (1947-....). Traducteur
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-916952-97-0 (br.) : 8 EUR. - ISBN 978-2-36935-233-4 (réimpr. 2019)
EAN 9782916952970
EAN 9782369352334 (réimpr. 2019)
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb437037749
Notice n° :
FRBNF43703774
Résumé : En 1955, Marion Zimmer Bradley imagine une société d'abondance frugale soustraite
à l'empire de la technologie. L'équipage du « Homeward », descendants de l'équipage
naufragé du « Starward », premier vaisseau stellaire, a réussi son retour d'Alpha
du Centaure vers la planète-mère, la Terre, après 130 années humaines... équivalentes
à cinq siècles de contraction espace-temps ! Après une telle séparation, ils s'attendent
à trouver sur Terre une technologie sur-développée et une humanité colonisatrice d'autres
planètes. Mais la désillusion est grande : le concept de nation n'existe plus, le
fédéralisme et l'autogestion régissent la prise de décision collective, la science
semble avoir disparu au profit d'une économie primitive fondée sur la commune et l'agriculture,
et le véritable progrès est celui de l'épanouissement humain. Avec une quinzaine d'années
d'avance sur le fameux Rapport Meadows (1972), Marion Zimmer Bradley développait dans
cette novella (l'une des premières qu'elle a écrites) les thèmes encore insolites
du rejet de la croissance économique et du recours limité et pragmatique à la technologie.
Lire ce texte aujourd'hui permet plus que jamais de mettre en lumière notre dépendance
et notre fascination à l'égard de l'idée de « progrès technique » : tandis que tout
ce que la science rend possible est aveuglément (et massivement) mis en œuvre, ce
texte remet les pendules à l'heure en imaginant une humanité qui ne serait plus au
service de la technologie qu'elle a créée. Alors que ces questions commencent à peine
à s'imposer dans les débats politiques et médiatiques, il est passionnant de redécouvrir
l'engagement idéologique et philosophique de Bradley, et de mesurer ce qui le sépare
du tout venant – belliqueux ou simplement divertissant – de la SF américaine des années
1950. [source éditeur]