Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Musique notée : sans médiation
Auteur(s) : Sacre, Guy (1948-....). Compositeur
Titre conventionnel : [Deux poèmes de Jean Pellerin]
Titre(s) : Deux poèmes de Jean Pellerin [Musique imprimée] : baryton et piano / Guy Sacre
Publication : Lyon : Symétrie, 2018
Impression : 69-Lyon : Impr. Symétrie
Description matérielle : III-5 p. : ill. en coul. ; 30 cm
Note(s) : Durée : ca 3 min 15 s. - Notice biographique et notice sur l'oeuvre en français et
anglais
Distribution musicale : voix - baryton (01) (solo), clavier - piano (1)
Autre(s) auteur(s) : Pellerin, Jean (1885-1921). Auteur du texte
Genre ou forme : Mélodies françaises -- 20e siècle
Mélodies (voix moyenne) acc. de piano -- 20e siècle
Identifiants, prix et caractéristiques : EAN 9790231807851
ISMN 979-0-2318-0785-1 (br.) : 12 EUR
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb45504820t
Notice n° :
FRBNF45504820
Cette notice appartient à l'univers musique
Résumé : Un poète de cette qualité peut-il disparaître corps et biens? Non pas seul, d'ailleurs
: avec Carco, Derème, et quelques autres de cette «école fantaisiste» qui, en marge
des bruyantes révolutions de l'art et de la littérature, celles où toujours un clou
chasse l'autre, se piquait seulement de savoir faire des vers. Et quels vers! Virtuosissimes,
à la fois délectables et délictueux, plus retors qu'il n'y paraît, ne sacrifiant à
la rime, luxueuse, au rythme, acrobatique, à l'enjambement, espiègle et farfelu, que
dans la mesure où la pensée s'en trouvait plus acérée encore, entre humour et mal
de vivre, entre ironie et désespoir. Leur maître, Paul-Jean Toulet, est encore un
peu vivant, grâce à quelques accents («Prends garde à la douceur des choses») qui
persistent dans toutes les mémoires. C'est à son art de l'esquive, de la pudeur émue,
que s'apparentent les deux poèmes de Jean Pellerin que j'ai voulu mettre en musique;
on y parle, une fois de plus, de l'amour et de la mort, ces deux figures obligées
de notre théâtre; et si dans le second la douleur s'exprime sans ambages, c'est qu'à
ce masque-là l'acrobatie d'une rime ou d'un rejet n'enlève rien de sa gravité. [source
éditeur]
Réunit :
Ce souffle qui chante
VQuand mon fil se cassera