Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Morris, William (1834-1896). Auteur du texte
Titre(s) : Les espoirs de la civilisation [Texte imprimé] : et autres écrits socialistes / William Morris ; traduit et présenté par Hervé Picton ; postface de Thierry Labica
Publication : Paris : la Fabrique éditions, DL 2024
Impression : 53-Mayenne : Impr. Floch
Description matérielle : 1 vol. (265 p.) ; 20 cm
Note(s) : Recueil de transcriptions de conférences et d'articles publiés précédemment dans les
revues "Justice" et "Commonweal", 1884-1896. - Bibliogr. et webliogr. p. 264-265
Autre(s) auteur(s) : Picton, Hervé (1954-....). Traducteur
Labica, Thierry. Postfacier
Sujet(s) : Socialisme -- Grande-Bretagne -- 1870-1914
Travail -- Aspect politique -- Grande-Bretagne -- 1870-1914
Indice(s) Dewey :
320.531 0941 (23e éd.) = Socialisme (idéologie politique) - Îles Britanniques
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-35872-282-7 (br.) : 15 EUR
EAN 9782358722827
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb47569943g
Notice n° :
FRBNF47569943
Résumé : « Chaque époque a fait naître des espoirs, des espoirs tournés vers un ailleurs au-delà
de la vie des contemporains, des espoirs s'efforçant de percer l'avenir. Aussi étrange
que cela puisse paraître, je crois que ces espoirs ont été les plus vivaces non pas
à l'apogée de l'ère qui les a vus naître, mais plutôt dans sa période de décadence
et de décomposition. À vrai dire, il se pourrait bien que ces espoirs ne soient que
l'écho, chez ceux qui vivent dans le bonheur et l'opulence, des vaines aspirations
de tous les autres qui souffrent sans avoir les moyens d'exprimer leur souffrance
de façon audible. » Les textes rassemblés ici, pour la plupart inédits en français,
montrent une facette méconnue de l'existence hors du commun de William Morris. Lui
qui fut poète, traducteur, imprimeur, dessinateur, architecte… se révèle aussi un
militant résolu, pionnier du socialisme en Angleterre, multipliant articles, conférences
et discours devant des auditoires ouvriers. Il y professe un « communisme véritable
» sans État ni nation et esquisse une organisation de la vie quotidienne où le travail
ne sera plus une peine, où l'art sera « l'expression nécessaire et l'instrument indispensable
du bonheur humain ». Contre les ravages de la société industrielle, il délivre la
formule d'une « décence communiste » dont il serait dommage de se priver, par les
temps qui courent. [source éditeur]