Notice bibliographique
- Notice
Notice en attente de catalogage
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Preciado, Paul B.
Titre(s) : Dysphoria Mundi [Texte imprimé]
Publication : Paris : Bernard Grasset, 2022
Impression : 00- : Impr. BRODARD ET TAUPIN
Description matérielle : 1 vol. (592 p.) ; 21 cm
Collection : essai français
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-246-83064-1 (br.) : 25 EUR
EAN 9782246830641
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb47167015k
Notice n° :
FRBNF47167015
Résumé : « Puisque mon désir de vivre en dehors des prescriptions normatives de la société
binaire hétéro-patriarcale a été considéré comme une pathologie clinique caractérisée
sous le vocable de « dysphorie de genre », il m'a paru intéressant de penser la
situation planétaire actuelle comme une dysphorie généralisée. Dysphoria mundi :
la résistance d'une grande partie des corps vivants de la planète à être subalternisés
au sein d'un régime de savoir et de pouvoir patriarco-colonial. »Tel est le point
de départ de ce livre de « philosophie documentaire » où l'auteur, malade du covid
et enfermé seul dans son appartement, emprunte à tous les genres (essai, fiction,
journal) pour raconter à sa façon un monde dont les différentes horloges se sont synchronisées
au rythme du virus, mais aussi du racisme, du féminicide, du réchauffement climatique…
et de la rébellion à venir. Une manière de carnet philosophico-somatique d'un processus
de mutation planétaire en cours.Si la modernité disciplinaire était hystérique ;
si le fordisme, héritier des séquelles des deux guerres mondiales sur la psyché collective,
était schizophrène ; le néolibéralisme cybernétique, lui, est dysphorique.L'hypothèse
centrale de cet essai : les événements qui se sont produits pendant la crise du covid
à l'échelle mondiale marquent le début de la fin du réalisme capitaliste.Sommes-nous
condamnés à croire tout savoir et ne rien pouvoir faire pour changer le cours des
choses (paranoïa conspirationniste) ou continuer à tout faire de la même manière mais
sentir que plus rien n'a de sens (dépression individualiste) ? Non : il est possible
de franchir le pas vers une autre épistémologie terrestre. Encore faut-il refuser
la nouvelle alliance du néolibéralisme numérique, des rhétoriques néo-nationalistes,
l'explosion des inégalités économiques, des violences raciales, sexuelles et de genres,
la destruction de la biosphère pour initier un profond processus de décarbonisation,
de dépatriarcalisation, de... [source éditeur]