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Auteur(s) : Preciado, Paul B. (1970-....)  Voir les notices liées en tant qu'auteur

Titre(s) : Dysphoria mundi [Texte imprimé] : le son du monde qui s'écroule / Paul B. Preciado

Publication : Paris : Bernard Grasset, DL 2022

Impression : 72-La Flèche : Impr. CPI Brodard & Taupin

Description matérielle : 1 vol. (590 p.) ; 21 cm


Sujet(s) : Transidentité  Voir les notices liées en tant que sujet
Résistance politique  Voir les notices liées en tant que sujet

Indice(s) Dewey :  172.1 (23e éd.) = Relations entre l'individu et l'État  Voir les notices liées en tant que sujet


Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-246-83064-1 (br.) : 25 EUR
EAN 9782246830641

Identifiant de la notice  : ark:/12148/cb47167015k

Notice n° :  FRBNF47167015


Résumé : «  Puisque mon désir de vivre en dehors des prescriptions normatives de la société binaire hétéro-patriarcale a été considéré comme une pathologie clinique caractérisée sous le vocable de «  dysphorie de genre  », il m'a paru intéressant de penser la situation planétaire actuelle comme une dysphorie généralisée. Dysphoria mundi  : la résistance d'une grande partie des corps vivants de la planète à être subalternisés au sein d'un régime de savoir et de pouvoir patriarco-colonial.  »Tel est le point de départ de ce livre de «  philosophie documentaire  » où l'auteur, malade du covid et enfermé seul dans son appartement, emprunte à tous les genres (essai, fiction, journal) pour raconter à sa façon un monde dont les différentes horloges se sont synchronisées au rythme du virus, mais aussi du racisme, du féminicide, du réchauffement climatique… et de la rébellion à venir. Une manière de carnet philosophico-somatique d'un processus de mutation planétaire en cours.Si la modernité disciplinaire était hystérique  ; si le fordisme, héritier des séquelles des deux guerres mondiales sur la psyché collective, était schizophrène  ; le néolibéralisme cybernétique, lui, est dysphorique.L'hypothèse centrale de cet essai  : les événements qui se sont produits pendant la crise du covid à l'échelle mondiale marquent le début de la fin du réalisme capitaliste.Sommes-nous condamnés à croire tout savoir et ne rien pouvoir faire pour changer le cours des choses (paranoïa conspirationniste) ou continuer à tout faire de la même manière mais sentir que plus rien n'a de sens  (dépression individualiste)  ? Non  : il est possible de franchir le pas vers une autre épistémologie terrestre. Encore faut-il refuser la nouvelle alliance du néolibéralisme numérique, des rhétoriques néo-nationalistes, l'explosion des inégalités économiques, des violences raciales, sexuelles et de genres, la destruction de la biosphère pour initier un profond processus de décarbonisation, de dépatriarcalisation, de... [source éditeur]


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